Les calvaires de Bernières-le-Patry

 

Le calvaire de Goupillet:




1735

   

F F P IVL
LE MAN
SEL DES
PRES ET

M E OMER
SON FILS
DE GOVPIL
ET AV T

En 1735, Julien Lemansel, sieur des Prés, et son fils Omer, avocat, sieur de Goupillet, firent ériger le calvaire de Goupillet. Les inscriptions sur deux faces du socle signifient: F(ait) F(aire) P(ar) Jul(ien) Le Mansel (sieur) des Prés et M(aîtr)e Omer son fils (sieur) de Goupil(l)et av(oca)t. Sur la croix ont été gravés l’année 1735 et un Sacré-Cœur. Ce calvaire, à présent orienté vers le nord, a changé de place après 1826, car à cette date il se trouvait de l’autre côté de la route.

Le calvaire de Montfroux:

Il a été érigé en 1819 par Ch. Durand. D’après René Jouenne, une procession qui s’y rendait a été noyée par un orage diluvien et tous les participants se sont égaillés dans la nature, à la recherche d’un abri providentiel!

Le calvaire de l’Ebaudière:





H. PATARD 1922

F.F.P. M.F.
LEBAUDY
1823

Il a été érigé en 1823 par François Lebaudy (1763-1844) et son épouse Françoise Lethessier. En 1833, ce couple faisait ériger le calvaire de la Lande, à Rully, et en 1836, ils firent construire la chapelle de la Roque, dédiée à Notre-Dame de la Visitation. Endommagée pendant les gardes de nuit au cours de l’Occupation, elle fut restaurée à l’aide d’une subvention du conseil municipal de 2000 francs, votée le 25 novembre 1951. Elle fut finalement détruite en 1994 pour favoriser l’extension de la carrière. 

Le calvaire du cimetière:

Un calvaire fut érigé lors de l’inauguration de ce nouveau cimetière, en 1871.

Les calvaires disparus:

Grâce à d’anciens documents, dont le cadastre de 1826, on peut retrouver la trace d’anciens calvaires disparus:

  • Un acte de 1685 concernant le tennement des Vallées mentionne la Croix au Chevalier, située près du village de ce nom.

  • Il existait en 1826 un calvaire à la Pillière, au beau milieu du carrefour de la route de Tinchebray et du chemin de la Roque menant à l’actuelle carrière.

  • Il y avait aussi un calvaire à la Barberie en 1826, à l’extrémité de la commune.

  • Sur une carte postale, vers 1917, on voit un calvaire au fut brisé à la moitié, près de l’église.

  • A Noron, au bord du chemin de Tinchebray aujourd’hui disparu, se trouvait un calvaire, détruit avant 1826, peut-être à la Révolution. Il en reste un champ dit "Le champ de la Croix" et un bras droit de Christ en terre cuite découvert le 29 avril 1996 par mon épouse, sur lequel on lit les lettres CO.

On remarque également d’autres "Champ de la Croix" sur le cadastre de 1826. Le 14 mai 1659 au tabellionage de Tinchebray, Guillaume Martin vend plusieurs pièces de terre dont une dénommée le Champ de la Croix, contenant demie vergée de terre environ, sise au village du Manoir, à Maître Guillaume Dumont, prêtre (Archives départementales de l'Orne, 4E80-53).


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