DOCUMENTS DE FAMILLE: ANGER - BARBOT - LECORNU
Voici
des documents que possédait l’abbé Jean-Baptiste Lecornu, grand-oncle d’Emile
Barbot. Quelques passages sont en latin et leur transcription non garantie.
On trouvera
également des extraits de la correspondance d’Emile Barbot (1843-1925),
marchand de bestiaux, ainsi que d’autres documents relatifs à sa belle-famille,
les Anger, et à ses petits-fils Pierre et Julien Hamel.
L’orthographe
a été respectée, erreurs comprises, tandis que l’accentuation et la ponctuation
ont été parfois rajoutées. Certains passages apparaissent parfois en italique:
il s’agit de mentions manuscrites sur un imprimé dactylographié. Une grande
partie de tous ces documents ont été aimablement communiqués par Mme
Marie-Louise Hamel.
L’ABBÉ
JEAN-BAPTISTE LECORNU
1802 Naissance de Jean-Baptiste
Lecornu à Saint-Germain-de-Tallevende.
1822 Il étudie pendant 5 ans au
Collège de Vire: 4e, 3e, 2e, Rhétorique et Philosophie. Un certificat de
satisfaction est délivré par le principal du collège, M. Montier, le 20 juillet
1822 à Vire.
1824 En octobre 1824, il est
sous-diacre à Saint-Germain-de-Tallevende.
1826-1829 Vicaire à Condé du 15 janvier 1826 au 1
septembre 1829. Devient prêtre par la suite.
1829-1833 Curé d’Ouffières. Arrivé le 12
septembre 1829 et installé le 8 novembre. Il s’y trouve encore en juillet 1833.
Desservant provisoire de Hamars du 12 septembre 1829 au 17 juillet 1831, et de
Goupillières du 1 octobre 1832 au 1 août 1833.
1834-1844 Curé de Courson, de janvier 1834 à
janvier 1844.
1852-1871 Curé de la Lande Vaumont d’avril 1852 à
1871.
1887 Décède le 20 novembre 1887, à
l’âge de 85 ans. Il est inhumé dans le cimetière de la Lande Vaumont, tout près
de l’église. Sa plaque porte sobrement "Mr l’Abbé Lecornu". En 2001,
sa tombe est totalement abandonnée.
1 |
Extraict du registre des baptemes faitz dans l’église paroissiale
de Courson au diocese de Coutances en tant que l’article suivant.
Le troisie(me) jour de feuvrier de l’an mil sept cent
trois a été batissé un fils pour Etienne Laisné Pillardiere et damlle Elizabeth
Le Duc sa femme, nommé Noel Joseph par Noel Joseph Le Duc, esr, sr de
Langeviniere, et damlle Michelle Le Boutiller son epouse.
Lequel extraict nous soussigné Thomas de Chappedelaine
prêtre curé de la paroisse de Courson et doyen de Monbray, certifions
veritable. Fait et delivré ce huictie jour d’aoust mil sept cent dix neuf.
Chappedelaine
2 |
Je soussigné Marie Anne Roussin, de la commune de
Tallevendes Le Grand, reconnais avoir reçu de mon cousin François Auvray de Trutmer
le Petit, ce qui m’appartenait et pouvait me revenir, tant en argent qu’en
effet, pour la succession de Michel et François Auvray, mes deux oncles, et de
Louise Auvray, ma tante, pour laquelle succession je renonce pour toujours à
l’inquiéter en aucune manière que ce puisse être. Dont quittance le vingt de
février l’an mil huit cent vingt.
Marie Anne Roussin
Dans la marge a été ajouté:
Avril 1834, infâme scélératesse de François Auvray.
Marie Anne Roussin, née en 1764, veuve de Joachim Michel Lecornu, était
l’arrière-grand-mère de Lucile Anger, épouse d’Emile Barbot.
Le numéro 109 de la revue Art de Basse-Normandie, 1997, cite deux prêtres
du même nom sous la Révolution à Saint-Hilaire-du-Harcouet (Manche). François
Auvray, né vers 1764, fut incarcéré à l’île de Ré en 1798 et mourut en 1814. La
revue le cite originaire de Saint-Hilaire-Petitville (?), curé de Fontaines,
Yonne, avant et après la Révolution. Michel Auvray, né à Truttemer-le-Petit,
exerça le ministère sacerdotal à Saint-Hilaire-du-Harcouet et aux alentours
pendant la Terreur. Il mourut curé de Truttemer-le-Petit vers 1840-1842.
S’agit-il des mêmes personnes? La lettre du 5 juillet 1849 confirme que Michel
et François Auvray étaient des abbés.
3 |
Académie de Caen.
Je soussigné, principal du collège de Vire, certifie
que M. Lecornu Jean Bte, né à Tallevende le 2 décembre 1802, a étudié pendant
cinq ans dans notre collège, dont il a parcouru avec distinction les classes de
4e, 3e, 2e, rhétorique et philosophie, et que par sa docilité, par son
application, et par la régularité de sa conduite, il a mérité constamment de
notre part des témoignages de satisfaction. En foi de quoi je lui ai donné le
présent certificat à Vire le 20 juillet 1822.
Montier
4 |
Nos infra scriptum presbiter philosophie professor in collegie Viriensi collegie attestamus Joannem Baptistam Le Cornu i parochiâ Sti Germani de Talvende nostras lectiones philosophicas de logicâ per annum academicum assidué diligentee et attente excepisse ipsum que bonis effere imbutum moribus datum virie anno domini 1822, die julii 20.
Huard
Au début de ce document a été
apposé un sceau de 25 c, et un autre intitulé 2/5 en sus loi de 1816.
Traduction:
Nous
soussigné, prêtre, professeur de philosophie au collège de Vire, certifions que
Jean Baptiste Le Cornu de la paroisse de Saint-Germain-de-Tallevende a suivi
nos cours de philosophie et logique au cours de l’année académique, avec
régularité, application et rigueur, et qu’il en est sorti pénétré de bonnes
mœurs. Fait à Vire le 20 juillet 1822.
Huard
5 |
Illustrissimo et reverendissimo in Christo patri Domino Domino Carolo Francisco episcopo Bajocensi Jacobus Surbled rector ecclesiæ Sancti Germani de Tallevende nostrae diœcasis obedientiam et reverentiam,
Testor dilectum in Christo Joannem Baptistam Le Cornu subdiaconum i
nostra parochiâ, et quo rediit e seminario piifrime vinisse atque honestisierme
dominicin et festivin debun in choro divinin superpellices indutum interfinisse
officiin singulis que dominicim ad sacram auessisse sinarim cactin denique in
omnibum prebuisse exemplum.
Datum die quarta decema octobrii, reparatre sulutin anno millesimo
octiugentesimo vigesimo quarto.
J. Surbled
La tombe de Jacques Surbled, ayant la forme d’une colonne de marbre blanc,
est encore visible dans le cimetière de Saint-Germain-de-Tallevende. Elle se
trouve près de l’entrée de l’église, le long de la route.
Traduction:
A Dom Charles François, évêque
devant notre illustre et vénérable Dieu père du Christ, Jacques Surbled, curé de la paroisse de
Saint-Germain-de-Tallevende de notre diocèse, prête obéissance et révérence.
Je témoigne
avec félicité devant le Christ que Jean Baptiste Le Cornu sous-diacre en notre
paroisse qui est revenu du séminaire ...
Fait le 14 octobre 1824.
6 |
Le vingtieme jour du mois de septembre l’an mile huit
cent vingt neuf,
Fure presant Marie Anne Rousin, veuve de Joinchime Le
Cornu, proprietaire, commune de Talvend le Grande, a par ce presant donné a
titre de locations ou fermage, savoier une petite tairre a ele aparténant ens
propriété, cissé et cituee au bour de la Lande Vaumont, ce conssitetant ens
plans, maison, taire labourable et prayé ens fin telle quel ce consistes,
Au sieur Claude Anger, actuellement fermier de la dite
taire qui a dit la bin connetre, a charge par luy de cy comporter ens bon pere
de famile, nabatera par pied ny coupele sans la permission de la bailluze, et
rélevera les fossé des deux cotté parcé que illora la tonture a sont bénéfices.
Le preneur [...]ra ens
grescera et fournira des jeunes pommiers [...] le jardin a fure et a messure
que les vieux pommiers tomberons a sais fres, parcé qué illora les vieux
pommiers a sont bénéfices.
Le preneur enploira ens reparations des couverture
tous lu glus qui croisserons sur la dit terre, par ce que illora la vielle
couverture a son bénéfices pour faiere des engres. Le preneur s’oblige de
fournir la bailluse deux chapons gras par chaque année de joissances le jour de
Noiel a sont domicile.
Le presant bail est faict pour le tempt et
termé de neufe annees de joissances, a commencer le vingt cinq maces mil juit
cent trente, et finir en parele jour les neufe annee a comptete, et pour le
prix des dit fermage, le dit preneur paira au domicile de la dite bailuze la
somme de deux cent vingt frans par chaque année de joissances, savoier la
moitier le vingt nufe septembre, et l’autre moiter le vingt cinq marce l’année revollus, et tous les autre
année de même jousque a la fin du baile, et ens noutre paira tous les
impossitions … (roiblé?) portee sur la dite taire.
Le presant faict double et a resté ce dit jour et an
que dessus et singnie apres lecture,
Mariane Rroussin
Clauder Anger
7 |
Dans les noms qui suivent, Anger peut également être Auger, de même avec
Bissonais et Bissouais. Des noms ont été rayés de la liste: Pierre Lefevre,
Marie Patry, Marie Sales, Victoire Câtel.
Liste des garçons et des filles de Hamars pour le
catéchisme des années 1830 et 31.
Théophile Friley Auguste Grenier
Alexandre Diée
François Bosquet
Jean Friley
Louis Galot
Charles Ronchamps Jacques Alexandre
François Virlouvet Jean Renault
Jacques Câtel
François Regnault
Jean Mezerai
Louis Leroux
François Galot
Charles Friley
Charles Bissonais
Eloi Mezerai
Jacques Roque
Charles Benouville Charles Patry
Victor Lemulois Pierre Aubert
Louis Lepage
Auguste Renault
Ferdinand Renouf
François Alexandre
Jean Anger
Dominique Leroux
Charles Leheron Jean Desruisseaux
Auguste Manoury
Pierre Abbéville
Jean Groult
François Quesuel
Louis Leheron
Pierre Friley
Constant Anger
François Beaufort
Jacques Chapelle
François Leroux
François Condé
Marie A. Huart
Aimée Bissonais
Euphrasie Corbel
Virginie Friley
Emelie Renault
Marie Martin
Marie A. Brion
Marie Alexandre
Marie Diée
Marie Lacaisne
Geneviève Alexandre Rose Leroux
Celestine Lecorneur Emelie Grenier
Rose Paulin
Rosalie Gaubert
Marie Leclos
Rose Fournet
Virginie Lecorneur Marie A. Galot
Emelie Renouf
Mélanie Lacaisne
Olive Paulin
Julie Renault
Aglaé Sales
Emelie Renault
Octavie Baudel
Marie Bourdonney
Justine Pucel
Marie Delauney
Marie A. Marie
Marie
Bosquet
Justine Câtel
Marie Perrine
Marie Lebaron
Celestine Lebaron
Désirée Leclos
Rosalie Renault
Marie Tirard
Marie Bason (Buson?)
Athalie Corbel
8 |
Je soussigné, non écrit, Auguste Lamare, représentant
mon père marchand de vin, commune de Cheux, reconnais avoir reçu de Monsieur le
Curé d’Ouffières la somme de soixante cinq francs pour paiement d’une demie
pièce de vin blanc dit de Grave, de laquelle somme est quitance.
A Ouffières, le cinq juillet mil huit cent trente
deux.
Pour mon père, A. Lamare.
Bon pour 65 fr.
9 |
Il s’agit probablement
d’un brouillon ou d’une copie de courrier.
A Mr le Maire de Caen
preside du comité
d’inst[...] primaire
Caen le 8 9bre 1832
M. le Président,
M. le Curé d’Ouffières vient de m’adresser par erreur
des renseignements concernant l’école de sa paroisse. Comme ils sont relatifs à
l’ordre & aux bonnes mœurs, je crois devoir vous la communiquer en vous
priant d’appeler l’attention du comité sur la délibération que le conseil mal
auroit prise & qui me semble hors de ses attributions.
J’ai l’honneur &c
Fait.
10 |
Liste de la 1ere communion d’Ouffières pour l’année
1833. Faite le jeudi 18 juillet.
1. Eugêne
Lefrançais.
2. Alexis
Lebaron.
3. Honoré
Magdelaine.
4. Charles
Barbey.
5. Pierre
Lapersonne.
6. Pierre
Bellenger.
7. Jacques
Jouesmel.
8. Melanie
Leroux.
9. Marie
Taillet.
10. Marie
Fiaut (Fiant?).
11. Marie
Duvelleroy.
12. Ambroisine
Pillou (Pilou?).
13. Elisabeth
Chemin.
Sous la gestion de J. B. LeCornu, vicaire à Condé
depuis le 15 janvier 1826 jusqu’au 1er septembre 1829. Arrivé à Ouffières le 12
septembre 1829. Installé le 8 novembre même année. Desservant provisoire de
Hamars depuis le 12 7bre 1829 jusqu’au 17 juillet 1831. Desservant provisoire
de Goupillières depuis le 1er octobre 1832 jusqu’au 1er août 1833.
Fait le 31 Xbre 1833.
Le Cornu
11 |
1834 26
Janvier 4 Prosper
Leneveu, la Lande.
5 Adele
Laurent, Tabourie. Partie en 1837.
11 Theophile Renard, H. Renard.
12 Jacques Desiré Morel, H. Renard.
Février 15 Louis
Fçois Marie, Querité.
Mars 10 Victorine Eugenie Houssin, la Porte. Partie en 1836.
15 Desiré Damame, Peraudiere.
Avril 4 Auguste
Alexandre Legrain, bourg. 22 avril.
5 Felix
Isidore Germain, Bertrie.
5 Marie
Eugenie Leboulenger, Brandoniere.
12 Victor Alexis Guezet, Laplaine.
12 Marie Euphrasie Auvray, Tabourie.
Mai 4 Marie
Celeste Dupont, Hamel.
8 Adele
Victorine Danjou, Les Landes.
28 Caroline Rose Lebouteiller, bourg.
Juin 6 Paul
Desiré Guezet, Peraudiere.
28 Eugene Leon Mette, Laporte. 16 août.
Août 18 Alexandre Amand Lechevalier, C. au Masson.
30 Victoire Peronne, Taquelerie.
7bre 25 Edmond Theodore Julienne, Gancelliere.
25 Prosper Bouillet, Guestiere.
8bre 20 Eugene Auguste Bouchard, Goderie.
22 Fçois Gregoire Lemonier, bourg.
9bre 10 Pierre Fçois Lemoine, Plaine.
13 Marie Clarice Renard, Hamel.
10bre 23 Marie Henriette Orvain, Gancelliere.
1834 6
Fev 4 Ange
Fçois Cauvet, Rose Angelique Lainé, Trouvery.
6 Damame,
Germain, Peraudiere.
Juin 17 Besnehard, Denis, St-Sever.
7bre 8 Anne,
Lemonier, Fontenermont.
8 Deschamps,
Dupont, Caillardieres.
30 Demé, Ozenne, H. Husliniere.
1834 27
Jver 23 Gregoire Lemonier, bourg, 56.
Fev. 3 fe
Beslon, Cour de Launay, 27.
15 J. Jacques Deschamps, H. Vents, 40.
18 Angelique Denis, Hamel, 17.
18 M. Anne Bouillet, B. Husliniere, 37.
26 Auguste Leplanquais, C. Martin, 36.
Mars 8 Jean
Fçois Denis, Gripeaux, 73.
9 Guillaume
Collace, Bercerie, 81.
20 Adele, enfant trouvé de Caen, 3 mois, n°
3174.
23 ve Damame, Capliniere, 77.
24 ve Damame, Guettiere, 83.
Avril 17 fe Auvray, Tabourie, 59.
22 Auguste Alex. Legrain, bourg, 18 j.
Mai 15 Jacques Lebois, Les prés, 73.
Juin 7 J.
B. Vimont, G. Aunay, 78.
16 J. B. Fçois Renard, Boutillerie, 732.
29 Fçois Victor Lemelorel, Bisson, 34.
Juillet
3 M. Anne Aumont, Bigotiere.
Août 16 Eugene Leon Mette, La Porte, 6 sem.
7bre 26 Pierre Decaen, Laumondrie, 54.
8bre 20 J. B. Mauduit, Girardiere, 57.
20 M. Catherine Guezet, H. Renard, 78.
21 fe Guerin, Moulin, 39.
9bre 8 Jean
Guillochet, Goderie, 73.
26 Virginie Louise Pellechat, Terrier, 17.
Xbre 3 Jean
Louis Danjou, Hamel, 75.
8 Rose
Jamet, H. Trouvery, 252.
1835 24
Jver 7 Eugene
Lecharpentier, Guettiere.
Fev. 16 Marie Victoire Jean, Villaurie. 15 mars 1836.
Avril 1 Jacques
Eugene Canuet, H. Trouvery.
30 Auguste Prosper Provost, H. Vents.
Mai 3 Pierre
Alex. Ozenne, H. Husliniere.
13 Louis Alderic Ozenne, Hameau.
20 Magdelaine Celina Hamel, Baziniere.
28 Modeste Elisabeth Lainé, C. de Launay.
Partie en 1839.
30 Marie Leonie Loyer, Gancelliere. Partie
en 1838.
Juin 5 Pierre
Alphonse Trochu, Tabourie. Parti en 1836.
15 Marie Helene Perdriel, bourg.
22 Marie Magdelaine Deschamps, Landes.
Juillet 11 Pierre Fçois Pinel, Querité.
Août 20 Fçois Houssin, Laporte. Parti en 1836.
7bre 20 Marie Louise Beslon, Laumondrie.
22 Victorine Legorgeu, Moulin.
24 Celina Fizel, C. Martin.
8bre 21 Pierre Leplanquais, C. Martin.
24 Anatolie Marie Lecapitaine, H. Renard.
9bre 18 Armeline Adelaide Dupont, Hamel.
22 Marie Julie Gendrin, Laplaine.
23 Clementine Lecerf, Bertrie.
28 Marie Josephine Mesnil, bourg.
Xbre 29 Jean Victor Legrain, Hamel.
1835 15
Fev. 10 Morel - Bouillet, Laumondrie.
17 Fouquet - Hamel, Villaurie.
Mai 19 Pinel - Perdriel, Querité.
Juin 2 Jamet
- Blin, bourg.
16 Bouillon - Guezet, Tannerie.
Juillet 21 Gilot - Guezet, Montbray.
28 Bouillon - Guezet, Gancelliere.
Août 4 Boscher
- Lainé, S. Sever.
7bre 1 Legris
- Drouet, S. Sever.
1 Auvray
- Thomas, S. Aubin.
7 Danjou
- Renard, Boutillerie.
8bre 6 Letellier
- Lemiere, Gouvet.
6 Turgis
- Bouteiller, Plaine.
9bre 3 Lainé
- Leprince, Corbiniere.
24 Laplanche - Lainé, Templerie.
1835 22
Jver 4 fe
Causserie, Capliniere, 622.
17 Anne Denis, M. des Champs, 69.
18 M. Anne Guezet, H. Renard, 86.
31 ve Chalmé, B. Tourteliere, 81;
Fev. 2 Fçois
Mauduit, Hamel, 602.
Mars 5 fe
Besnehard, Tabourie, 52.
20 Bone Conier, la Porte, 35.
Mai 12 Nicolas Lesoutivier, G. Aunay, 55.
28 Charles Lehideux, H. Renard, 81.
29 Nicolas Langevin, H. Huslin, 74.
Juin 14 Adolphe Legorgeu, Moulin, 20 m.
Juillet
4 Maxime, enfant trouvé de
Caen, 3 m., n°
3405.
10 J. Jacq. Dupont, Caillardieres, 28. 1er
inhumé par Le Cadet.
Août 5 Victor
St-Maur, enfant trouvé de Vire, n° 2343.
9 Aurelie,
enfant trouvé de Caen, n° 3464.
16 Josephine Danjou, Hamel, 15.
7bre 9 Fçois
Blin, La porte, 80.
14 ve Patin, Gancelliere, 75.
24 Fçois Lefranc, Girardiere.
8bre 21 Noel Dupont, Caillardieres, 65.
22 ve Blin, La Porte, 82.
9bre 10 J. Fçois Jamet, Pillardiere, 70.
1836 22
Jver 18 Alphonse Renard, H. Renard.
26 Magdelaine Florine Morel, Laumondrie.
Fevr. 15 Louis Placide Auvray, Tabourie. 10 juin 1836.
Mars 1 Marie
Celina Germain, Bertrie. 15 avril 1837.
23 Ange Fçois Canuet, H. Trouvery.
Avril 16 Marie Celenie Bouillon, Tannerie.
Mai 27 Aimée Louise Agathe Demé, H. Huslin.
27 Eugene Fçois Le Dormeur, Mâcérie.
Juin 14 Desiré Jule Lebouteiller, bourg.
Juillet 26 Jean Fçois Perrard, Capliniere.
Août 6 Fçois
Marie, Laumondrie.
7 Marie
Victorine Fouquet, Villaurie.
16 Jean Louis Alex. Danjou, Boutillerie.
23 Marie Louise Lemonier, bourg.
7bre 1 Auguste
Leneveu, La Lande.
8 Louis
Ferdinand Morel, H. Renard.
23 Arsene Eustache Julienne, Gancelliere.
24 jver 1837.
23 Marie Victorine Laplanche, Templerie.
8bre 24 Marie Desirée Auvray, Lalande.
27 Marie Victorine Jamet, bourg.
9bre 17 J. B. Leheup, Guestiere.
Xbre 27 Marie Pinel, Querité.
1836 14
Jver 18 Benoit - Fouquet, Les Loges.
Fev. 9 Leheup
- Perard, Guestiere.
9 Mauduit
- Leheup, Hamel.
9 Gendrin
- Damame, Morigny.
9 Letellier
- Cosnier, La porte.
Juin 21 Mauduit - Henequin, bourg.
Juillet
5 Saliot - Enguehard,
Beslon.
7bre 6 Denis
- Tardif, Gripeaux.
13 Guezet - Marie, Peraudiere.
8bre 19 Lecellier - Collace, Goderie.
24 Bertrand - Lebois, H. Renard.
9bre 8 Foucher
- Mette, Plessis.
15 Besnehard - Houel, Tabourie.
29 Lebosquain - Perrard, Clinchamps.
1836 18
Jver 3 ve
Langevin, Caillardieres, 102.
14 Nicolas Blin, La porte, 45.
Mars 11 Philippe Debon, Boutillerie, 82.
15 Victorine Jean, Villaurie, 13 m.
29 fe Ruffin, H. Renard.
Avril 7 Fçois
Leprince, bourg, 84.
23 fe Deschamps, Gancelliere, 73.
Mai 7 Pierre
Perdriel, H. Tourteliere, 73.
Juin 10 Louis Placide Auvray, Tabourie, 4 m.
Juillet 15 fe Guezet, Les Landes.
21 ve Loisel, Baziniere, 40.
31 Anne Jeanne Virginie Mesnil, bourg, 23.
Août 15 Julien Lainé, Caumaçon, 75.
7bre 18 J. B. Deschamps, Gancelliere, 32.
8bre 4 ve
Julien Renard, H. Renard, 75.
13 ve Enguehard, Tirelieres.
15 Elisabeth Lemoine, Baziniere, 65.
9bre 13 Guillaume Ozenne, H. Husliniere, 77.
1837 27
Jver 22 Marie Caroline Bouillon, Gancelliere.
29 Marie Augustine Lesieur, Isigny.
Avril 2 Hennequin,
bourg. 2 avril.
25 J. B. Edouard Dupont, Boutillerie.
29 Victoire Lepesant, Tabourie.
Mai 6 Auguste
Theogene Hamel, Baziniere. 21 mai.
9 Desiré
Joubert de Montbray (né à La plaine).
16 Leonie Elisabeth Morel, Laumondrie.
31 J. Fçois Ferdinand Guezet, Peraudiere.
Juin 11 Marie Helene Denis, Gripeaux.
17 Fçois Julien Desiré Guillochet,
Goderie.
Août 1 Pierre
Victor Mauduit, bourg.
18 Arsene Deschamps, Les Landes.
7bre 9 Marie
Josephine Mauduit, Hamel.
11 Dupont, Hamel. 11 7bre.
16 Eugene Bertrand, H. Renard.
27 Justine Legrain, Hamel.
8bre 4 Ange
Desirée Blin, Goderie. Partie en 1838.
13 Marie Armeline Provost, H. Vents.
15 Ange Napoleon Gendrin, Plaine.
26 Zoé Lecharpentier, Laumondrie.
28 Victorine Adelaide Bouillon, Tannerie.
9bre 1 Victoire
Clementine Leplanquais, C. Martin.
21 Fçois Alexandre Bouchard, Goderie.
23 Victorine Clementine Thomas, G. Aunay.
24 Marie Leonie Bouillet, Guestière.
Xbre 7 Marie
Victorine Lecellier, Goderie.
1837 11
Jver 24 Renouvin - Aumont, Baziniere.
30 Perard - Rohée, Capliniere.
30 Henequin - Rohée, bourg.
31 Lebeuf - Hamel, Bigotiere.
Mai 9 Forest
- Cruet, S. Sever.
9 Lemonier
- Leroux, Fontenermont.
Août 22 Ozenne - Joubert, Caillardieres.
8bre 3 Durand
- Costil, Guestiere.
16 Lemelorel - Lainé, S. Vigor.
24 Launay - Deschamps, S. Aubin.
9bre 14 Tardif - Langevin, H. Husliniere.
1837 27
Jver 8 Auguste
Thomas, Guestiere, 20.
13 ve Langevin, H. Husliniere, 71.
24 Arsene Eustache Julienne, Gancelliere,
4 m.
29 J. Fçois Durand, Plaine, 36.
30 fe Houssin, Girardiere, 61.
Fev. 3 ve
Mette, La Porte, 80.
6 Marie
Augustine Lesieur, Isigny, 8 j.
Mars 28 Laurent Bigot, H. Bigot, 78.
30 Louis Houssin, Girardiere, 28.
Avril 2 Hennequin,
bourg, en naissant.
5 J.
Fçois Houssin, Girardiere, 72.
Avril 13 ve G. Bigot, Pillardiere, 77.
15 Marie Celina Germain, Bertrie, 7.
Mai 11 Julien Jamet, Girardiere, 73.
21 Auguste Theogene Hamel, Baziniere, 15
j.
Juin 9 Noel
Fouquet, Villaurie, 78.
17 Fçoise Danjou, Leslandes, 39.
Juillet 25 J. Louis Durand, Plaine, 172.
Août 13 Fçois Guillaume, B. Tourteliere, 79.
7bre 11 Dupont, Hamel, en naissant.
14 fe Cruet, Hamel, 36.
15 Stephanie Ozenne, Hameau, 82.
29 Pierre Destigny, Tannerie, 70.
8bre 7 ve
Morel, H. Renard, 76.
11 fe Doublet, Girardiere, 52.
Xbre 11 ve
Collace, Pillardiere, 67.
12 Nicolas Morel, Peraud. Reanrd, 79.
12 |
Cette lettre est un imprimé dactylographié, les mentions manuscrites étant
portées ici en italique. Un autre courrier, écrit sur un imprimé identique le
21 avril 1835, a trait à la femme Jn Jques Jean et un enfant prénommé Maxime,
portant le n° 3405.
A Monsieur, Monsieur le Curé de la paroisse, A Courson
Hospices de la ville de Caen. Caen, le 10 avril 1834,
La Commission Administrative des Hospices Civils de la
ville de Caen,
A Monsieur le Curé de la paroisse de Courson, Monsieur le Curé,
Sur l’assurance qui nous est donnée par vous de la
bonne conduite de la femme Jean Charles
Renard de votre paroisse, nous consentons à lui confier l’Enfant nommé Ferdinand que nous lui remettons, nanti
de son Collier, portant le n° 3226 avec un livret signé de
nous et le trousseau de l’Enfant.
Nous avons l’honneur de vous en informer, et nous
sollicitons de vos fonctions, de votre humanité, toute la surveillance que
réclame l’intérêt dû à ce malheureux Enfant. Un inspecteur se rendra chaque
année, et à l’improviste, au domicile de la nourrice; il verra lui-même comment
l’enfant est soigné; il prendra en outre, auprès de vous, M. le Curé, tous les
renseignements qui seront propres à justifier notre confiance dans cette
nourrice.
Indépendamment des mois de pension et de vêtûre que
nous payons très-exactement chaque trimestre aux nourrices, il est deux sortes
de gratifications qui leur sont encore accordées.
La première, lorsque l’enfant a atteint l’âge de neuf
mois, lorsqu’il a été vacciné, lors, enfin, qu’il nous est certifié par vous
qu’il est en bonnes mains: cette gratification est de 18 fr. La seconde,
lorsque l’Enfant est arrivé à l’âge de douze ans; mais dans cette circonstance,
c’est à votre témoignage que nous en appelons pour nous certifier qu’il a reçu
tous les soins convenables, qu’il a été élevé dans de bons principes, qu’il est
instruit de ses devoirs de religion, qu’il a fait ou est sur le point de faire
sa première communion; enfin que la nourice mérite cette récompense extraordinaire,
qui est de 50 fr.
Telles sont, M. le Curé, les
dispositions prises par M. le Préfet et par l’Administration des Hospices, pour
assurer le bien-être des Enfans confiés à notre garde. Aidés, comme nous le
sommes, par Mesdames les Religieuses qui leur ont voué un intérêt de tous les
momens, nous devons bien espérer de nos efforts communs.
Permettez-nous donc de placer sous votre protection
l’Enfant que nous vous recommandons ici, et de vous prier de nous faire connaître
sans aucune réserve, directement, ou par l’intermédiaire de Mesdames les
Religieuses de l’Hospice St. Louis, tout ce qui pourrait intéresser le sort de
cet Enfant, et nous éclairer sur la conduite de la nourrice.
Nous avons l’honneur, M. le Curé, de vous saluer avec
une parfaite considération.
L’administrateur chargé de la tutelle des Enfans
trouvés et abandonnés,
… (Duellesleblanc?)
Observations des Dames Religieuses.
Pour obtenir des Enfans de notre Hospice, il faut
produire des certificats d’une conduite exempte de reproche par rapport aux
mœurs et à la probité, avoir de la religion, au moins une vache et un peu
d’aisance.
Dans
le cas où Mr le Curé auroit des motifs pour ne pas donner de certificats à des
personnes qui voudroient obtenir des enfans de l’Hospice et qu’il ne pourroit
les refuser sans s’exposer à des suites fâcheuses, il seroit prié d’y ajouter
ces mots: si on le juge à propos.
13 |
Cette lettre a été écrite par l’abbé Lecornu à l’Evêque de Bayeux, dont les
réponses sont en italique.
A
Monsieur Mr Le Cornu, Curé de Courson, par St-Sever.
Il y
a nécessité de fermer, L’Evêque de Bayeux +
Chs Evêque de Bayeux
N° 2e, Courson, 19 août
1834.
A Monseigneur l’Eveque de Bayeux
Marie a eu un enfant ex commercio illicito cum Petro
soluto ("d’un commerce illicite avec Pierre, commerce
aujourd’hui rompu"). Cet enfant est à l’hospice. Aujourd’hui, elle
voudrait épouser Jean, père du susdit Pierre son corrupteur défunt.
Ce
seroit un mariage d’une femme parente par affinité au 1er degré de la ligne
ascendante. Le pape seul pourroit dispenser. Il est plus que probable qu’il
refuseroit, et je trouve le cas trop révoltant pour demander moi-même ou même
conseiller de demander la dispense.
+ Chs Ev. de Bayeux
1° Marie et Jean
cuivult nubere ("qu’elle veut épouser") sont
vieux et très pauvres.
2° Ils vivent subeodem
tecto ("sous le même toit") et
comme oubliés dans un coin de la paroisse.
Y a t’il lieu à dispense? Répondu ci dessus.
Si affirmative, quelle marche suivre? Si négative,
peut-on croire aux assertions de Marie qui se dit simple servante, n’offensant
Dieu en façon quelconque sous le rapport de la pureté, peut-on lui permettre de
rester dans cette maison? Peut-on l’absoudre si aliuvide est … (ce, la?)
pax?
C’est
au Confesseur et au Curé à juger s’il n’y a ni danger d’incontinence ni
scandale, et alors on peut l’absoudre .
+ Chs Ev. de Bx 22 aoust 1834
(Nota) Elle
semble convoiter le chetif temporel qui est la propriété de Jean. Nous
attendrons en toute confiance une réponse prompte et décisive. Ce sera un motif
de plus pour continuer à nous dire de votre Grandeur les très humbles
serviteurs et pretres toujours soumis.
J. B. Le Cornu
Ancien vicaire de Condé, curé à Ouffières
et à
N. D. de Courson pour la rémission
de ses pechés.
14 |
5 avril 1837.
Doit Mr le Curé de Courson à Lebois, mtre plafonneur à
St Sever, savoir:
f s
1°. 178 livres chaux blanche 5
2°. 77 briques pour foiers 3 17
3°. 3 barretées sable de rivière 2
4°. 1 livre clous d’épingles 15
5°. 2 livres boule ou poil
10
6°. 16 journées de main d’œuvre 16
Total 28 2
Pour acquit de la somme de 28 f. 2 s. ci dessus,
Courson, 9 avril 1837.
15 |
Courson, 1837, réparations au presbytère.
Je soussigné, non écrit, Therese Denis fe Garnier,
demeurant à Vire, rue du Haut Chemin, reconnais avoir reçu pour le compte de mon
mari, de Mtre J. B. LeCornu, prêtre, curé de Courson, une somme de cinq francs
pour avoir fait raccommoder la maçonnerie du pilier à droite en sortant de la
barrière qui se trouve au haut de la cour du presbytère, de laquelle somme de
cinq francs, prix de la réparation ci dessus, je le tiens absolument quitte et
la présente est quittance.
Courson, 18 juillet 1837.
… (Fame?) Garnier
16 |
1838
Baptêmes
s. 20 jier Marie Adele Foucher, Fçois Julien,
Bonne Elisabeth Mette, Plessis.
d. 18 fier Rose
Clarice Canuet, Ange Fçois, Rose Angélique Lainé, H. Trouvery.
d. 11
mars J. B. Perrard, Jean Fçois,
Victoire Modeste Rohée, Capliniere.
l. 12
mars Jean Alderic Renouvin, Louis
Philbert, Michelle Sophie Aumont, Basinière.
mar. 13
mars Marie Victorine Besnehard, Jean
Louis, Anne Houet, Tabourie.
s. 15
mars Pierre Eugene Perdriel,
Pierre Fçois, Marie Blin, H. Courteliere.
s. 15
mars Marie Adeline Perdriel,
Pierre Fçois, Marie Blin, H. Courteliere.
d. 18
mars Victoire Adele Marie, Louis,
Marie Désirée Decaen, Laumondrie.
mar. 27
mars Theogene Victor Germain, Louis,
Magdelaine Mette, Bertrie.
l. 2
avril J. B. Ozenne, J. B., Felicité Lair,
Hameau.
s. 10
mai Rosalie Virginie Hurel,
Jacques, Marie Sophie Enguehard, Gancelliere.
s. 10 mai Désiré Pierre Turgis, Pierre, Rose
Lebouteiller, Plaine.
mar. 22
mai Rosalie Lainé, Michel, Julie
Elisabeth Lepeltier, Tabourie. Partie en 1839.
v. 25
mai Alphonse Desiré Ozenne,
Pierre Auguste, Marie Desirée Joubert, Caillardiere.
d. 27
mai Louis Maurice Auvray, Jean
Louis, Marie Jeanne Cecile Guezet, La Lande.
j. 31
mai Marie Alzina Ozenne,
Philippe, Marie Fçoise Murie, H. Husliniere.
v.
1er juin Victor Doublet, Jean
Louis, Fçoise Auvray, Boutillerie.
merc. 12
juin Alexandre Desiré Auvray, J. B.,
Marie Renaux, Tabourie.
l. 25
juin Celeste Isabelle Hamel,
Nicolas, Monique Lehideux, Basiniere.
s. 30
juin Francoise Celina Henequin,
Pierre Fçois, Ursule Fçoise Rohée, H. Renard.
s. 14
juillet Victor Alexandre Beslon,
J. B., Anne Guillaume, Laumondrie.
l. 16 juill. Paul Auguste Marie, Jean Fçois,
Fçoise Modeste Legalois, Porte.
l. 30 juill. Pierre Fçois Belhomme, Louis Auguste,
Marguerite Fçoise Rohée, Bisson.
mar. 21
août Victorine Alzina Pinel, Louis
Fçois, Melanie Perdriel, Querité.
l. 24 7bre Pierre Auguste Marie, Marie Felicité
Leheup, Peraudiere.
d. 30 7bre Victor Michel Saliot, Guillaume,
Victoire Enguehard, Caillardieres.
mar. 9
8bre Louis Fçois Guezet, Auguste
Fçois, Marie Perdriel, Capliniere.
j. 11 8bre Michel Prosper Mauduit, Prosper,
Victoire Celeste Henequin, Bourg.
v. 12
8bre Marie Alzina Guezet, J. B.,
Virginie Angelique Levergeois, Plaine.
merc. 31 Desiré Victor Dupont, J. B., Marie
Adelaide Leroussel, Boutillerie.
j. 22 9bre Adrienne Hortense, Hortense Adrienne
Morel, Villaurie.
mar. 27 Honorine Celina Laplanche,
Guillaume Antoine, Aimable Virginie Lainé, Templerie.
j. 29 Marie Celina Leprince, Armand
Gabriel, M. J. Desirée Collace, Pillardiere.
33
Mariages
l. 15 jver Fçois Auguste Guezet, Marie Jeanne
Ursule Perdriel, Caplinière.
mar. 20
fevrier Armand Gabriel Leprince, M. J.
Desirée Collace, Pillardiere.
23 av.
Fçois
Bailhache, Justine Marie Lebouteiller, Ste Pazanne, Nantes.
mar. 8
mai Jean Louis Leneveu, M. J.
Denis, Boutillerie.
mar. 15 Fçois Auguste Juhel, Aimable
Lebois, Laumondrie.
s. 19 Guillaume Desiré Ledormeur,
Magdelaine Angelique Denis, Beslon.
mar. 10
juill. J. B. Jamet, M. A. Perdriel,
Pillardiere.
mar. 24 Louis Felix Marie, Marie Julie
Virginie Enguehard, C. Martin.
partis à
St-Vigor.
l. 22 8bre Jean Louis Vautier, M. A. Rosalie
Bouillet, St-Sever.
mer. 23 Jean Lecerf, Adelaide Dupont,
Fontenermont.
10
17 |
Promesse de mariage entre François Bailhache, chaudronnier,
fils majeur de feu Samson Bailhache et de Magdelaine Harivel, né à
Fontenermont, diocèse de Bayeux, et domicilié en la paroisse de Ste Pazanne,
diocèse de Nantes, d’une part, & Justine Marie Lebouteiller, cultivatrice,
fille majeure de Jacques Lebouteiller et de Marie Jeanne Angélique Haupais,
demeurant à Courson, diocèse de Bayeux, doyenné de St Sever, d’autre part.
J’ai l’honneur d’offrir mes civilités respectueuses à
Mr le Curé de Courson, et de lui certifier que les bans ci-dessus ont été
publiés une fois canoniquement au prône de notre messe paroissiale, le dimanche
8 avril, sans empêchement ni opposition venus à notre connoissance.
A Ste Pazanne, le 9 avril 1838.
Le desservant de Ste Pazanne,
Bournigal
Vu pour [...]alisation de la signature de M. Bournigal, Curé de Ste
Pazanne, en notre diocèse.
Nantes, le 10 avril 1838,
... (Cn Prignaul vic. hin.?)
18 |
Cette lettre a été écrite par l’abbé Lecornu , et
les réponses à ses questions sont en italique.
Monsieur l’Abbé,
En 1834, le Conseil municipal de Courson vendit aux
héritiers de feu Mtre P. G. B. Benard (Renard?), ancien curé du lieu, 2
mètres de terrain dans le cimetierre de la Cne, moyennant une somme de 120 fr.
Cet argent a été placé sur l’état et c’est le bureau de Bienfaisance qui touche
la rente de 6 fr. Est ce reellement le Bureau de bienfaisance qui doit en
bénéficier? Ne serait-ce point la fabrique?
Courson, le 22 7bre 1838.
Le Cornu
Les
concessions de terrain dans les cimetières ne peuvent être accordées qu’à ceux
qui font des fondations ou donations en faveur des pauvres & de la commune
(Décret du 23 prairial an XII, art . 10 & 11). La fabrique de Courson ne
peut donc rien prétendre au produit de la rente dont il s’agit.
Caen,
le 25 7bre 1838.
… (Paynrus?)
v. q.
19 |
Nous soussigné, maire et officier de l’état civil de
la commune de Fontenermont, certifions avoir le quatre janvier de cette année marié
civilement le Sr Louis … (Pierre?) Auguste Hervieu, boulanger, né et
domicilier en cette commune, et demoiselle Victoire Elizabelle Renard (Benard?),
née et domiciliere à Courson.
En foi de quoi le présent pour leurs servir et valoir
ce que de droit.
A Fontenermont
le 24 janvier 1839.
Pre Tetrel, maire.
20 |
J’ai l’honneur de saluer Monsieur le Curé de Courson,
de lui présenter mon respect ainsi qu’a Mr son vicaire. Je certifie avoir
confessé le sieur Le Miere pour se disposer à recevoir la bénédiction nuptiale.
Vire, 17 juin 1839.
Bazin de Ste Anne.
21 |
Notes
prises par le curé de Courson en 1840
D’après
un livret manuscrit intitulé "Recettes de toute nature".
J’avais
découvert ce livret manuscrit dans une brocante à
Vire vers 1997, à une époque où j’ignorais
ma parenté avec l’abbé Lecornu, curé
de Courson en 1840. J’ai donné ce livret à
l’AVPPS de Saint-Sever en novembre
2000.
M. le Curé de Courson célébrait une messe quasiment
chaque jour, à l’église ou bien chez des particuliers. Parfois, il notait
également quelques commentaires sur ses déplacements ou sur des faits divers
qui se déroulaient à Courson et aux environs. Il utilisait de nombreuses
abrévations (ve pour "veuve", pr pour "pour", Fçois pour
"François", serv pour "service", Mrs pour
"Messieurs",...) qui n’ont pas été gardées ici afin de permettre une
plus grande lisibilité du texte. En voici les principaux extraits:
8 janvier Arrivée de M.A. Anfray.
27 janvier Dîner à St-Aubin.
28 janvier Dîner chez la veuve Lebois, souper
chez Lesage.
3 février Conférence à St-Manvieu.
5 février Dîner chez la veuve Denis.
9 au 10 février Dans la nuit du dimanche au lundi, des
scélérats coupent 13 arbres dans le cimetière au levant et au nord.
11 février Dîner à Clinchamps.
12 février Service à Montbray pour A. Ledormeur.
15 février Arrivée de Galier et de P.
17 février Conférence à St-Sever. Visite chez
messieurs Pôtel et Enguehard.
18 février Dîner chez Causserie.
20 février Un souper chez P. Lainé.
24 février Dîner à Morigny.
27 février Un dîner à Beaumesnil.
31 mars Service à 7 Frères pour la veuve
Auvray.
23 avril Dernier voyage de M. à St-Sever.
26 avril Départ de M.A. Anfray.
29 avril On sème le bled de cent jours,
adieux à Ouffières.
30 avril M. pour M. Leperlier.
Réapparition de M.A. Anfray à laquelle je paie pour 3
mois 2 29 f 3 d 1 liard et 1 fr 15
d pour voiture en venant à Courson le 8 janvier dernier. Dieu veuille lui
redresser le caractère!
3 au 4 mai Dans la nuit du dimanche au lundi, des
scélérats coupent un arbre dans le cimetière près la chartrie, en plantent la
tête avec celle d’un des autres coupés le 10 février vers le milieu du pré de
M. Benard. Coup de feu.
4 mai M. pour M. Leperlier (elle
reçoit le st viatique et l’extrême onction). Arrivée de Mannon et François.
5 mai M. pour la même. Départ de
nannon.
6 mai M. pour la même.
7 mai (Départ de Goton). Un gueulton chez
Causserie. Nous étions indignes.
10 mai M. pour M. Leperlier.
12 mai Retour de Goton.
15 mai Départ de François.
18 mai Arrivée de Pierre.
19 mai Départ de Pierre.
20 mai Départ de Goton.
22 mai Dernier jour où M. descend.
23 mai M. pour M. Leperlier.
27 mai M. pour M. Leperlier. 3e retour
de Goton.
Double marque d’un attachement inébranlable de la part
de...
30 mai Dernier jour où M. peut avaler.
31 mai 2e retour de François.
3 juin Dernier jour où M. se lève.
5 juin Inspection des écoles.
6 juin M. pour M. Leperlier. Départ de
François et de Goton.
Le 5 à 10h du soir M. rend son âme à Dieu. Le 6 à midi
on présente son corps à l’église et on part pour Montilly. Elle était à mon service
depuis le jeudi 17 7bre 1829. Elle a constamment rempli ses devoirs en
excellente chrétienne. On l’a veillée 31 nuits, y compris celle de la mort. Son
corps a été inhumé le jour de la Pentecôte avant la grand
messe. Mr Enguehard a dit la messe du service.
7 juin 4e retour de Goton.
8 juin M. pour M Leperlier.
9 juin M. pour les fruits de la terre à
Sourdeval.
14 juin Dimanche de la Ste Trinité. 1ère
communion à Fontenermont.
19 juin 3e retour de François à 3h du
soir.
20 juin Séparation. Départ de Goton et de
François à 9h du matin.
26 juin Confirmation à Montbray.
28 juin Dimanche du Sacré Cœur. Visite de
M. G. Anger et de M.A. Davy.
17 au 19 août Ces 3 jours ont été néfastes à cause du
vent et de la pluie.
20 septembre Bénédiction de la Croix Bouchard à
Sept-Frères.
21 septembre Ce jour M. Le Curé de Morigny, son vicaire,
sa sœur, son neveu vont dîner au H. Bigot, ils passent et repassent sans mot
dire. Ils en avaient fait autant allant à la Pillardière. En ce repas V.M. et
celui qui écrit ces mots ont été traités avec une charité au dessus de toute
expression.
26 septembre La carafe grise est brisée.
8 au 9 octobre Dans la nuit de jeudi à vendredi, des
scélérats, vers 11h du soir, cassent 2 carreaux de vitre à coups de pierre, un
au cabinet de la servante, l’autre à la croisée de l’escalier. Cette nuit
j’étais couché au bourg de la Lande.
15 octobre Attentat de Darmes contre le roi.
22 |
Monsieur Mr le Curé de Courson, canton de Saint-Sever,
par Vire, à Courson, Calvados,
Le Menil-Thebault, 28 juillet 1840,
Monsieur le Curé,
J’ai l’honneur de vous certifier que les bans de
Pierre Jean Dammam, fils de Guillaume François et d’Anne Michèle le Bois, et de
Virginie Aubert, fille de Charles et d’Anne Le Soutivier, tous deux nés et
domiciliés actuellement à Courson, ont été publiés par trois dimanches
consécutifs au prône de notre messe paroissiale, sans qu’il soit survenu à
notre connoissance aucun empêchement.
Daignez, Mr le Curé, agréer l’humble et profond
respect avec lequel j’ai l’honneur d’être votre tout dévoué serviteur.
P.S. Veuillez bien, Mr le Curé, me rappeller au
souvenir de vos deux nouveaux habitans.
Le
Chaplais
C. du Menil-Thebault
23 |
Monsieur le Curé de Courceau près Villedieu à
Courceau, Courçon
Flers 28 août 1840
Monsieur le Curé,
La charité qui unit tous les membres du clergé me fait
espérer que vous voudrez bien me rendre un service, quoique je n’aie pas
l’honneur d’être connu de vous. Une famille à laquelle je m’intéresse me prie
de m’informer auprès de vous:
1e Si
vous n’avez pas connaissance qu’une demoiselle Boulanger Arsène, sourde et
muette, soit morte dans votre paroisse, il a environ six mois.
2e En
cas d’affirmative, ce que sont devenu les biens de cette dlle, s’il y
avait un testament... si sa fortune était considérable...
J’espère, Monsieur, que vous serez assez bon pour me
donner le plus tôt possible une réponse quelconque. Dans cette confiance, je
vous prie de recevoir l’assurance des sentimens très respectueux avec lesquels
j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Curé, votre très humble serviteur.
Le Cornu
ch.
hre C. de Flers
Mon adresse:
Mr le Curé de Flers (Orne).
24 |
Travail à la Cour.
Mars 13 1
demie journée, N. Mesnil seul (occupé le reste au jardin).
19 N. Mesnil et A. Destigny (arrivés à 10
h).
20 N. Mesnil depuis 6 h jusqu’à 10 seulement
(pluie).
23 N. Mesnil et A. Destigny (arrivés à 10
h) à cause d’un poirier.
24 N. Mesnil et A. Destigny.
25 N. Mesnil et A. Destigny (ont quitté de
9 h a midi pour planter 3 pomiers le long du cimetierre).
29 N. Mesnil et A. Destigny (Mesnil n’est
venu que la relevée, il était occupé à la location de sa terre).
30 N. Mesnil et A. Destigny (ne sont venus
que la relevée le matin, il loue sa terre de Morigny).
31 N. Mesnil et A. Destigny (venus à 10
heures seulement).
Avril 2 N. Mesnil 1 d. journée, arrivé à 2
heures.
6 N.
Mesnil et A. Destigny.
13 N. Mesnil seul, la matinée seulement.
16 N. Mesnil et A. Destigny. Ont quitté
chacun 3 heures pour charrier du terreau. Mesnil n’est pas revenu dans la
relevée. M. Daniel était à Courson.
17 N. Mesnil et A. Destigny.
24 N. Mesnil et Destigny n’ont commencé
qu’à 9 h. ayant dressé la place du monceau de pierre devant la porte. Mesnil a quitté à 5 h. pr aller se faire saigner (soigner?).
26 N. Mesnil et A. Destigny.
27 N. Mesnil seul. Je l’ai occupé jusqu’à
10 h. à piocher le chemin.
28 N. Mesnil et A. Destigny.
29 N. Mesnil a peine une demie journée.
Mai 1er N.
M. et A. D. ont quitté à 5 h.
5 N.
Mesnil et A. Destigny.
6 A.
Destigny, la relevée seulement (Ce jour, on a préparé la tombe de terreau et semé
6 planches de pois de mai).
7 A.
Destigny et N. Mesnil (Ce jour on a enfoui la chaux mais il etait au moins 7 h.
du soir lorsqu’elle est arrivée).
15 N. Mesnil 1 journée.
21 N. Mesnil seul 1 j.
22 N. Mesnil et François Perrard.
24 N. Mesnil 1 quart de jour environ.
25 N. Mesnil 1 quart de jour environ.
26 N. Mesnil et A. Destigny 1 journée a
peine tous les deux.
27 N. Mesnil seul 1 journée.
31 N. Mesnil seul.
Juin 1er N.
Mesnil seul 1 journée.
2 N.
Mesnil et Fçois Perrard.
3 N.
Mesnil et F. Perrard.
4 N.
Mesnil et F. Perrard.
5 N.
Mesnil et F. Perrard.
7 N.
Mesnil 1 d. j. à peine, à cause de ses charpentiers.
8 N.
Mesnil. 1 quart de jour, Germain marque sa maison.
9 N.
Mesnil seul 1 journée.
10 N. Mesnil seul.
11 F. Perrard seul (Mesnil seme son
sarrazin).
12 N. Mesnil et F. Perrard.
14 N. Mesnil seul (venu vers 9 h. occupé à
vaner du bled).
15 N. Mesnil et F. Perrard (il ne reste
plus que la raude le long du chemin).
Journées pour Mesnil
52
Plus par P. Cruet au
compte du précédent 4
Fini le 16 juillet
1841.
56
Payé le 7 août même
année la somme de 94 f.
Lecornu
25 |
Travail La Cour.
Mars 27 1
f. à Alex. Destigny pr broueter des pierres.
Avril 6 1
d. f. à Leheup pr id.
14 1 f. à la même id.
27 1 f. à la même id.
Mai 1er 1
d. f. à Ch. Leheup id.
3 1
d. f. à Fçoise Voisin id.
27 1 d. f. à la même id.
31 1 f. à Ch. Leheup pr dresser la terre.
31 1 d. f. à F. Voisin pr aider à dresser
la terre.
Juin 3 1 d. f. à F. Voisin pour broueter de la
pierre.
4 1
d. f. pr le même travail (à la même).
5 1
d. f. à la même pr idem.
8 1
d. f. à Ch. Leheup pr idem.
10 1 quart de jour à la même pour idem.
11 1 f. à la même pr idem.
14 1 d. f. à Fce Voisin pr idem.
15 1 d. f. à la même pour idem.
16 On seme le sarrazin.
16 1 f. à F. Voisin pr broueter la terre
afin de remplir contre le legumier.
Juillet 12 1
f. à P. Cruet pr la raude près le mur.
13 1 f. au même pr idem.
13 1 d. f. à F. Voisin pr broueter de la
pierre.
15 1 f. à P. Cruet pr idem.
15 1 d. f. à F. Voisin pr idem.
16 1 f. à P. Cruet pr idem.
16 1 quart de f. à F. Voisin pr idem.
Le samedi 7 août 1841, avant midi, payé pour la Cour:
1°. A N. Mesnil y compris 3 f. versé à P. Cruet: 90
f.
2°. A P. Cruet la nourriture durant 4 jours.
3°. 6 fr à Ch. Leheup pr broueter de la pierre et
dresser la terre à 5 d l’une sans la nourriture: 1 f. 10 d.
4°. 8 f. à Fçoise Voisin pr broueter de la pierre et
dresser la terre sans la nourriture: 2 f.
4° bis. A Destigny pr broueter de la pierre: 1
f. 10 d.
5°. La nourriture de 14 f. pr Ch. Leheup et
Françoise Voisin, et 4 pr P. Cruet. Total 18 jours.
Argent déboursé 94 f.
Lecornu
26 |
Le sieur Houel conclud,
Considérant que dans le travail qu’il a fait, il n’a
agi qu’au nom et par l’ordre du sieur Davy son propriétaire, lequel va prendre
son fait et cause, qu’il plaise a Mr le juge de Paix
le décharger de l’action avec dépens.
Bernar Houelle
Apposition d’un timbre royal de 35 c.
27 |
Notes de l’ouvrage et fourniture faite pour monsieur
le Curé de Courson:
Du 10 février, fait 2 jour
2 f
Pour plinte et releze et autre 23 pied à 2 sol
du pié 2 30
Pour 2 planche pour pendre
les caserole
Une releze aux planché et le siege des latrine
Une planche à la fontaine
5
2 chasi à la laveris
et la carees
7
un chasi à la porte de la
cuisine
et un
petit en dehors de l’escalier
4
De plus une journée
et demis et un livre de clou 2 25
Fourni 16 vitre, 8 à
6 sol et les autre à 8 sol 5 55
pour
l’alcove
15
pour le
buché
15
pour le
trilage et la vesele
14
4
pour une
échele
4 50
fourni 3
pies pour le pied a lesive
1 50
Total 67 franc 15 centime pour aquit du montant si
desus
Auguste Juhel
28 |
Je sousigné,
reconait avoire recu de Suzanne Gaubert veuve Gerard de la commune de St
Germain de Tallevende la somme de cent franc poure unne peicce de terre située à
la Lande Vaumont, qelle teint de moi afermé pourre cinque année. Faite a Sain Germain de Tallevende le 29 mai, dont je la tient
generallement quitte.
P. Victor Legoupit
29 |
Promesse de mariage entre Sever Louis Lafosse, arpenteur,
né à Tessy, demeurant à Montbray, fils majeur de Louis Joseph Lafosse & de
Marie Anne Marie (ou Marion?), décédés à Tessy, et Marie Céleste Lainé,
née & demeurant à Courson, fille majeure de Jean Jacques Louis Lainé,
décédé à Louviers, et de Marie Anne Tostain, demeurant à Courson, d’autre part.
Mariage le lundi 8 mai 1843.
Diocesis Constant, parochia Mombrais. Cuilibet jus
habenti testatus infra scriptus banna ex altera parte exarata rite et canonice
fuisse proclamata, unssunique impedimentum sibi innotuisse quod benedictionem
nuptiaem obstet expostulantium votis.
Datum Montisbraii in ædibus presbyteratibus die y a
maii anno vero dni millesimo octingentesimo quadragesimo tertio. Insuper
testatui idemse confessionem audivisse futuri spousi in ordine ad matrimonium.
Lecaplain
vic.
Traduction
du passage en latin:
Paroisse
de Montbray, diocèse de Coutances. Je soussigné, pour l’ayant-droit, atteste
que les bans ont été publiés venant de l’autre partie, selon le rite et
canoniquement, aucun empêchement quelconque ne pouvant s’opposer à la
bénédiction nuptiale exposée par les demandeurs. Fait à Montbray dans
l’exercice de notre charge, le 7 mai 1843. En outre, j’atteste avoir oui en
confession le futur époux en vue du mariage.
30 |
J’ai reçu de Mtre J. B. Lecornu, curé à Courson, une
somme de trente cinq francs pour prix d’une année de loier d’une portion de pré
qu’il tient de … (moi?), et ce par avance pour l’année mil huit cent
quarante quatre, me réservant la suivante 1845.
Courson, le premier janvier mil huit cent quarante
quatre.
M. A. des Champs
31 |
Audivi
confessionem Emmanuelis Blin in ordine ad matrimonium. Montbray 29a novembris anno Domini 1844.
Lecaplain vic.
Traduction:
J’ai
oui la confession d’Emmanuel Blin en vue du mariage. Montbray, le 29 novembre
de l’an 1844. Lecaplain, vicaire.
32 |
Cette lettre est un imprimé dactylographié, les mentions manuscrites étant
portées ici en italique. Un autre document analogue porte les mentions
manuscrites suivantes: de Courson / Fredericam Joubert ex unâ parte &
Timanie Fouquet ex alterô / St Martini de Clinchamp / quinto / Augusti secundo
/ + L. F. Epus Bajocensis / Guérin.
Disp. Ban.
Ludovicus-Franciscus Robin, Miseratione Divinâ et
sanctæ Sedis Apostoliæ gratiâ, Episcopus Bajocensis, Dilecto nostro Magistro
Rectori Ecclesiæ
Salutem et Benedictionem in Domino.
Viso testimonio quo constat ritè ac canonicè unum
Banum futuri matrimonii inter Joannem
Michaelus Le Pesant et Ludovicam Victorinam Dupont fuisse, nemine
opponente, proclamatum tam in parochiâ vestrâ quam in parochiâ licentiam vobis damus matrimonium
inter illos celebrandi, etiamsi ex parte ipsorum supersint duo banna proclamanda,
super quâ duorum bannorum proclamatione dispensavimus ac dispensamus per
præsentes, servatis aliundè servandis.
Datum Bajocis, sub signo nostro, vel Vicarii nostri
generalis et Secretarii nostræ diœcesis subscriptione, anno Domini millesimo
octingentesimo quadragesimo quarto
die mensis 7aris sexto.
Michel
Vic.
glis.
De Mandato DD. Bajocensis Episcopi:
Guérin
Cansur (ou Bausur?)
33 |
Je soussigné, prêtre curé de Saint Aubin, certifie avoir
publié au prône de la messe paroissiale les dimanches 29 décembre der, 5 &
12 janvier, présent mois, les bans du futur mariage d’entre Jean Baptiste
Autin, né à la Landairout et domicilié en cette paroisse, d’une part, et
Rosalie Françoise Denys, de la paroisse de Courson, sans qu’il se soit
rencontré aucun empêchement ni opposition.
En foi de quoi, j’ai délivré le présent certificat, à
St Aubin, le 14 janvier 1845.
... (Dupieches?)
Curé de St Aubin
34 |
Mr le curé de Courson
Doit Mr le curé de Courson à Genoin, md boulanger à
St-Sever, les articles cy après, savoir,
1846
mars
K f cmt
2 Cinq
kilogrames pain à 35 cmt le kilog 5 1
75
5 Cinq
kilog
5 1
75
8 Dix
kilog
10
3 50
15 Cinq kilog
5 1
75
21 Cinq kilog
5 1
75
23 Sept kilog à 33 - 3/4
7 2
36 1/4
28 Sept kilog
7
2 36 1/4
Total 44 15 22
1/2
Pour aquit, F. Genoin
35 |
Il y a promesse de mariage entre Louis Désiré
Jouaudin, majeur, fils de feu Guillaume François et de Marie Anne Lebeurrier, cultivateur et
domicilié en cette commune, d’une part, et Angélique Gautier, majeure, fille de
feu Etienne et de feue Marie Guénier, cultivatrice et domiciliée à Courson,
d’autre part.
13 Xbre 1846.
Ego infra scriptus, ecclesiæ de Beslon parochus testor
hic banna futuri matrimonii exaltera parte dicti, intra Missarum solemnia,
dicbus scilicet tertia decima, vigesima quinta, et vigesima septima mensis
decembri anni proxime elapsi, nemim reclamante, rite proclamata fuisse in
prœdita ecclesia. Ne que nobis ultum innotuisse impedimentum canonnium an
civile, quod obste dicto matrimonio.
Datum à Beslon die quarta januarii mensis, anno vero
Domini 1847.
Leroux
C. de Beslon
Insuper sponsum in confessione audivi.
Leroux
C. de Beslon
Traduction
du passage en latin:
Je
soussigné, curé de l’église de la paroisse de Beslon, atteste ici que les bans du
futur mariage ayant été annoncés de part et d’autre aux célébrations des
messes, à savoir les 13ème, 25ème et 27ème jour du mois de décembre de l’année
dernièrement écoulée, personne n’ayant fait opposition, les bans ont été
publiés selon le rite dans la dite église. Ce afin qu’il ne puisse y avoir
quelque empêchement canonique ou civil au dit mariage. Fait à Beslon le 4
janvier 1847.
En
outre, j’ai oui en confession l’époux.
36 |
Il y a promesse de mariage entre Victor Lelever, né à St
Vigor des Monts, domicilié de droit à Coulonces et à Neuville depuis trois
mois, fils majeur de Louis Lelever, domicilié à Margré, et de feu Marie Louise
Lucas d’une part, et entre Marie Céline Hecan, née à Courçon et domiciliée de
droit dans cette paroisse, fille majeure de Louis François Hecan et de Marie
Rosalie Bouillet, domiciliés à Courçon, d’autre part.
- Publiés -
1. Le
jour de Noël 1846.
2. Le
dimanche entre l’octave de la Nativité.
3. Dimanche
entre la circonsision et l’Epihanie.
Les bans cy contre ont été publiés aux prônes des
messes paroissiales de Coulonces les jours comme est marqué au bas, sans qu’il
se soit trouvé d’opposition ni d’empêchements à notre connoissance, en foi de
quoi j’ai délivré le présent ce quinze janvier mil huit cent quarante sept.
Gasté
Curé de Coulonces
37 |
Il y a promesse de mariage entre Victor Lelever, né à
St Vigor des Monts, diocèse de Coutance, domicilié à Neuville, fils majeur de Louis
Lelever et de feue Marie Louise Lucas d’une part, et Marie Selenie Hecan, née à
Courçon, domiciliée à Coulonce, fille majeure de Louis François Hecan et de
Marie Rosalie Bouillet, domiciliés à Courçon.
Les bans ci contre ont été publiés par trois dimanches
au prône de la messe paroissiale de Neuville, sans empêchement ni opposition.
Je certifie en outre que Victor Le Lever s’est
confessé à Neuville.
Neuville, le 15 janvier 1847.
G. M. Pelcef
v. d. Neuville
38 |
Vire le 29 janvier 1847,
Monsieur,
Je l’honneur de vous adresser la présente, en qualité
d’un bon voisin, croyant bien que vous ne vous refuserez pas au léger sacrifice
de quelques arbres et tontures qui sont sur le fossé d’une pièce de terre
nommée les Chambrettes, donnant sur une pièce de terre de pareil nom qui
appartient aux héritiers Anger de la Tébardière et dont je fait partie, ces
arbres et tontures seront peu pour vous, comparativement au tort qu’ils nous
font, surtout étant pour y faire du sarrasin cette année.
Je cru qu’il était de mon devoir de vous prévenir,
étant bien persuadé que vous ne vous refuserez pas à une chose qui nous porte
autant de préjudice, et que si contre toute attente vous vous y refusiez, je
serais obligé d’employer les moyens que la loi m’accorde pour vous y
contraindre. Vous pouvez m’éviter ce désagrément en m’honnorant de deux mots de
réponse qui m’annonceront votre consentement.
Le faisant, vous obligerez celui qui a l’honneur
d’être, avec le plus profond respect, Monsieur,
[...] obéissant serviteur [...].
39 |
Ludovicus-Franciscus Robin, Miseratione Divinâ et Sanctæ Sedis Apostolicæ gratiâ, Episcopus Bajocensis;
Notum facimus universis præsentes litteras inspecturis, quod, viso per nos
Rescripto Apostolico ad effectum dispensationis per Ormerum Morel & Eleonoram Debond è nostrâ diœcesi, obtento Romæ
in S. Pœnitentiariâ, die quintâ 9bris
1847, super impedimento secundi
consanguinitatis gradûs quo sese attinent, ad nos directo.
Interrogatoriis impetrantium ac depositionibus testium per Commissarium
nostrum præhabitis super contentis in dicto Rescripto, visisque et maturè
consideratis quæ in hâc parte videnda erant ac perpedenda, posteàquàm nobis
constitit dictum Rescriptun esse verum dictamque Mulierem propter hoc non
raptam fuisse, ac expedire dictam dispensationem concedi.
Nos Episcopus Bajocensis, Deum solum præ oculis habentes cum iisdem
impetrantibus, ut, præfato impedimento secundi
consanguinitatis gradus quo innodati sunt, ac constitutionibus et
ordinationibus apostolicis, cœterisque quibuscumque contrariis non obstantibus,
matrimonium inter se publicè, observata sacri Concilii Tridentini formâ,
contrahere, illudque in facie Ecclesiæ, solemnisare, ac in eo postmodûm liberè
et licitè remanere valeant, auctoritate apostolica, quâ fungimur in hâc parte,
dispensavimus, ac per præsentes dispensamus, dummodo nullum aliud intersit
impedimentum canonicum aut civile, quod obstet, et aliundè serventur quæcumque
servenda sunt.
Eosdem verò impetrantes quos pro foro interiori et absolutione
recipiendà à peccatis et ab incestûs etiam reatibus, quatenùs ante præsentium
executionem intercesserit, ad prprium Parochum seu confessarium remittimus: pro
exteriori verò, eâdem auctoritate apostolicâ, eis cecitandi litanias Beatæ Mariæ virginis per sex dies obligationem
imponimus.
Datum Bajocis, sub signo sigilloque nostris et Secretarii Officialis
subscriptione, anno Domini millesimo octingentesimo quadragesimo septimo die mensis novembris vigesima.
+ L. F. Epus Bajocensis
De Mandato DD. Episcopi Bajocensis:
… (Deufomaine?)
M. Le curé de la paroisse de Courson
canton de St Sever - Vire.
40 |
1847
1848
Lainé Nicolas
1 Lainé
N.
1
1 (dite 6 jver)
1.
dite 3 jver
Levicomte Olivier
3 Leviconte
Olivier
3
1.2.3. (fini 14 jver.)
1.2.3.
(fini 11 janvier)
Lainé Marguerite
4 Lainé
Marguerite
4
1.2.3.4. (fini 27 jver)
1.2.3.4.
(fini 29 jver)
Guezet Jean
12 Guezet Jean
12
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.
fini 30 Xbre
fini
14 7bre
41 |
1848.
Fevrier 7 1 j. pr le pré de Launay, fendre du bois et
aider à voiturer le cidre de la Girardiere.
18 1
j. pr arracher le bois des bancs de dessous le foin et becher le pied de la
haie d’epines sur le jardin.
1 f.
Mars 15 1 j. à sa fe tandis que F. va à Percy pr
sa creance sur Mlle d’Urville.
16 1
j. à N. Mesnil pr m’accompagner à Vire et à Talvendes.
17 1
j. à sa fe pr raccomodages.
31 1
j. pr chous de pomme prompts.
1 f. 50 c.
Avril
4 1 j. pr chous de Monsbourg.
7 1
j. pr planches.
22 1
J. pr le bois acheté de Picque à la Plaine
1 f. 50 c.
Mai
3 1 j. pr fouir la place au
lin.
4 1
d. j. pr le semer, herser, etc.
8 1
j. pr p. de terre.
8-9-10 trois j. à sa fe pr la lessive.
12 1
j. à la même pr racomodages et semer des pois de mai.
12 1
j. pr fouir de la terre pr pois de mai.
17 1
j. pr la bordure près le puits, celles du champ et du jardin près le mur, pr
terre à pois de mai.
18 1
j. pr coucher les chous de pomme, fouir les 2 petites bordures près la salle
verte, racommoder la corde du puits, faire une têtiere pr la vache, faucher de
grandes touffées dans le clos sur le canal.
15 livres sont fournies dans le mois de mars pr la
vache blanche.
Janvier: un ordo payé à ma place 60 c.
27 1
j. pr planches, faucher dans le clos, broueter des menues pierres, laver la
pipe.
29 1
j. pr tondre les haies d’epines.
31 1
d. j. pr idem.
Travail 5 f.
Juin
7 1 j. pr bordures.
8 1
j. pr idem et loger le bois pic.
9 1
d. j. pr curer le ruisseau et rabuter des pommes de terre.
15 1
j. pr clore la cour derriere la maison.
22 1
j. pr fouir la terre à la suite des chous verts.
29 1
j. pr reparer 2 breches sur le clos, becher le pied des epines, aiguiser les
couteaux.
30 1
j. pr Vire a cause de la conference.
30 1
j. à sa fe pr garder la maison, Fauchon étant à Vire.
3 f. 50 c.
Juillet 1er 1 j. pr aller à S. Sever et planter des
chous de Milan.
1er 1
j. à sa fe pr aider à Fauchon.
3 1
j. pr la conference.
3 1
j. à sa fe pr idem.
4-5-6 3 j. à sa fe pr la lessive.
6 1
d. j. pr faucher et tirer le fumier.
18 1
j. pr faucher le pré de Launay.
18 1
j. à sa fe pr faner.
19 1
j. à sa fe pr idem.
20 1
d. j. à sa fe pr faire 115 liens de paille.
21 1
d. j. à la même pr faner.
21 1
j. pr bateler et charrier le foin.
4 f. 25 c.
Août 25 1 j. pr scier la corde de hetre achetée de
Guillouet.
26 1
j. pr scier la corde de chêne achetée du même.
1 f.
Septembre
5 1
j. pr finir de casser le hêtre.
6 1
j. pr casser du chêne.
25-26 2 j. pr tondre les haies du jardin.
28 1
j. pr tondre la haie du cimetierre.
29 1
j. pr tondre les roziers, couper les bouquets et planter 4 rayons de chous
verts.
3 f.
Octobre 9 1
d. j. pr charger le bois de scie pour la Lande.
10 1
j. pr le conduire avec C. Lair. 13 s me sont redûs sur cette journée.
17-18-19 3 j. à sa fe pr coucher, pucer et aider à relaver la lessive.
21 1
d. j. à la même pr aider à sécher (va pr les 2 s. ut suprà).
1 f. 50 c.
Décembre
5 1
j. pr aller chercher 40 bourrées à la Lande Vaumont.
50 c.
Total du travail pr l’année: 22 f. 75 c. (Sou 75 c.; ordo 60 c. Total general: 24 f. 10 c.).
42 |
Lettre écrite par Victoire Lecornu, épouse de Louis Davy et soeur de l’abbé
Lecornu. Elle était la grand-mère de Lucile Anger, épouse d’Emile Barbot. Il
existe un lieudit "Village Auvray" à Truttemer-le-Petit.
A Monsieur le Curé de Courson, Canton de
Saint-Sever
Talevende le 5 juillet 1849
Mon cher frère
Depuis longtemps, nous ne recevons aucune nouvelle de
ta part, cela est un peu ennyeux entre frère et sœur d’être si longtemps sans
se communiquer au moins quelque marque d’amitié, mais nous sommes les uns
commes les autres, toujours ocupés par un travail qui nous acable. Je vais donc
te faire part dans cette lettre de quelque chose.
Ils s’agit que François du vilage Auvray est venu chez
nous ils y a environ un mois, nous bien surpris de le voir comme autre fois ils
nous fuyait, ils dine l’après midi, on parle le soir, je dis vous allez coucher
a la maison, ils me répond que oui car ils yra demain a Vire avec Louis et ils
ne fait part de rien plus. Ils dit à Louis ce qu’il avait intention, mais ils
ne veut pas que je le scache ni toi non plus, car ils dit si votre beau frère
le savait, que dirait-il de moi.
Ils est question que par une donation fait par le père
Auvray à son fils François, ils le charge par cette même acte de faire deux
partie de rente à ma pauvre mère, comme tu le sais François nous ayant volé
cela, je ne scais si c’est la consience qui lui reproche ou l’intérêt de
pouvoir ravoir quelque chose.
Car ayant donné tout ce qu’il pouvait avoir et quelque
titre que ce pût être à son bien venu Lepetit pour voler ces autres héritiers
comme ils nous à fait, ils voudrait maintenant que nous le poursuivions pour
tacher de ravoir quelque chose, par le moyen de cet acte par lequel ils accepte
la donnation de son père à la condition que je te … (dis?) ci-dessus.
Ils sont tout à fait mal ensemble à présent Petit et
lui, ils à présent un regret mortel de lui avoir donné son bien et ils voudrait
tacher d’en ravoir afin d’en faire part à ceux qu’ils voudrait mais je crois
bien qu’il n’y à point de moyen quoi que plusieurs avocats pretende qu’ils y à
quelque moyen de ravoir quelque chose.
J’avais envie d’aller te trouver pour t’expliquer,
mais je me suis trouvée incapable de faire la route par du mal qui m’est venu à
une jambe et Louis qui depuis un mois à été malade à
ne pouvoir rien faire.
Louis me dit de te dire que si tu pouvais venir un des
premiers jours de la semaine à la maison, tu aurais été ensemble à Vire ou tu
aurais vu tous les actes de vente et donnation des oncles les abbés, et la
donation à François faite par son père, François à de délivré tous ces actes et
nous les mets … (sensés?) au
mains afin de nous faciliter de le poursuivre.
S’il était impossible que tu vienne à la maison que tu
pu venir à Vire, tu nous recrirais le jour ou tu pourrais venir et l’heure et
l’endroit ou tu pourais te trouver, Louis s’y trouvrai, tu yrais ensemble chez
son avocat ou tu les trouverais tous ses papiers.
Si dans les cas ou tu ne puisse pas venir du tout,
Louis dit qu’il croit que tu à le model de la quittance que François avait fait
signer à notre pauvre mère. Envoie nous la dans une lettre que tu nous recriras
qu’il faut tacher qui nous à arrive lundi ou mardi au plus tard, car notre
avocat voudrait la voir auparavant que d’intenter l’affaire.
Nous ne pouvons savoir quel pourait être la réusite de
cette affaire, François veut absolument qu’uon le poursuive, voilà déjà trois
lettres qu’il nous envoye, mais nous voulons qu’en cas de poursuite, ils se
charge des frais, si on ne réussit pas car se serait … (peut-être?) mettre de
l’argent pour n’avoir rien.
Voilà déjà quatre jours que Louis y passe et trois
port de lettre, c’est peut être déjà plus que nous n’aurons, mais s’il veut se
charger des frais, nous essyrons puisque cela nous est du légitiment.
Nous ferons pour nous comme pour toi, je finis car le
temps me presse absolument. Nous t’embrassons tous avec affection, je suis pour
la vie ta sœur Victoire.
Lecornu
Réponse en
deux jours si tu peut.
43 |
Lundi quatorze jui... (peut-être
juillet 1847).
Marguerite Françoise,
Ce matin j’ai confié à Mr Maucor, marchand et
voiturier à Sourdeval, un petit paquet à votre adresse. Le port est payé et
vous ne devrez absolument rien. Le ballot restera chez Mr Brochart, Hôtel du
Louvre, à Villedieu, jusqu’à ce que vous le fassiez réclamer. Il convient de ne
pas trop tarder. Je joins à la présente une courte note de ce qui s’y trouve,
vous verrez par là s’il est au complet.
Ce sont des objets d’une mince valeur, dont partie
oubliés au départ, mais en définitive chacun aime à recueillir le peu qu’il
s’est acquis à la sueur de son front. Je regrette le pauvre liquide et sans
doute aussi les vases car le bonhomme trouva la caisse mouillée.
Les pois sont superbes, ils sont ramés de mardi. Les
derniers cependant ont brasillé dans la terre. D’oignon et de poireau point.
J’ai visité les Bernard et l’accueil a été comme d’usage, avec une couche de
noir plus foncé, moins le pauvre bonhomme. Marie a deux chevraux. Les meules de
moulin … (ainé? Aimé?) est revenu du cinq courant, il va servir la patrie. Toute la
famille est dans la joie.
Le pommier qui se trouvait dans le courtil en face la grange
du voisin est mort subitement, peut être a t’on avancé ses jours.
Le jeudi jour du S. Sacrement, j’ai vu à Vire le gros
Loysel de S. Sever, toujours aimable. Il était venu, lui et toute sa maison,
pour assister à la première communion d’un neveu [...] Adèle Letondeur, et
remarquez ceci: Monsieur, à … (Paris?), on veut que chacun fasse bien
son devoir dans sa secte...
Il sortait de boire moque et venait donner le bras à
ces dames à la porte du temple. Le mercredi neuf, Madame la patriarche est
venue les mains vuides chercher le fer et des pois, de services aucun mais en
récompense de grandes louanges et de touchantes jérémiades.
Girou croît tous les jours en fierté. Si j’étais
indélicat, la servante de Mr notre Maire quitterait volontiers le Château Duval
pour une chétive cabane. Le petit ballot sera rendu à sa destination samedi
prochain. Vous pouvez attendre au mardi à le faire prendre si comme il n’est
que trop probable, vous ne pouvez aller le chercher. Il pèse dix livres et
demis, mais il faudra voir samedi chez Lefranc [...]arrou
ou son successeur, il y sera déposé si le voiturier revient de St-Lô à
Villedieu, et alors le déplacement sera court.
Je vous le répète, il n’y aura pas un centime à
débourser. La 1ère communion a eu lieu hier. Dix sept et les deux petites du
Hamel: 19. Très peu de monde le matin et le soir. On avait eu la folie de
disposer un fût de cidre, graces à Dieu il est resté à peu près intact. Voyez
si les vieux ne sont pas plus insensés que les jeunes.
Hier: un habitant de Chaulieu a été tué à deux pas de
sa demeure par son cheval. Au bourg après les vepres, très grandes collations
surtout chez Guillaume et Gustin (ou Justin?). A dix heures, la famille Festu
m’a reveillé en se retirant de chez le second. Les enfants ont été sages. Sauf
les dames Porquet et le Coudray, les parents se sont tenus bonnement et
simplement. La chaleur est toujours intense, mais jusqu’à ce jour aucun mal
dans notre contrée. Le pain: 26 c.
[...] cidre: six sols, cent francs le tonneau. Le
bétail continue de baisser … (et?) les
débauchés d’augmenter. Tallevende nous a débarassé [...] une forte troupe de … (bons?)
enfants y compris les meules de moulin n° 1er
et 2. Le futur soldat ne se couche guère, le métal s’est changé en or.
Condé et ses environs à une grande distance ont été
ravagés par la grêle le mercredi 2 juin. A Vire, les vitres ont été brisées,
les campagnes d’ici [...] n’ont pas de mal. Les orages se succèdent sans relâche.
Je me recommande à vos prières et vous réitère
l’assurance de mon dévoument … (selon Dieu ?). Peut-être n’est-il
pas le moins durable. Quand je sors, je m’illusionne quelquefois dans mes idées
au point de songer que je ne vais pas me retrouver seul au logi.
44 |
Il s’agit d’un imprimé dactylographié, seules les mentions en italiques
sont manuscrites. L’abbé Lecornu avait conservé deux autres reçus similaires,
l’un du 4 juin 1855 (N° 1574, 111), l’autre du 22 février
1858 (N° 199, 119). Tous les deux se rapportent également à la
commune de la Lande Vaumont et présentent la même somme de 2 francs 15
centimes. Le reçu de 1855 se rapporte à Lecornu Joachim, celui de 1858 à
Lecornu Jn Bte. Le percepteur n’était plus Lemarchand, mais un certain Denaix
ou Ducan. Les références en bas de document n’ont pas été conservées.
N° 1197. |
Du
10 juillet 1851. ─ Reçu de M. Lecornu
prêtre deux frans quinze centimes |
|||||
DÉSIGNATION des communes,
etc. |
||||||
Lalande |
143 |
Contributions directes... Frais de poursuites........
Total..... |
Exce 1851 Exce 18 Exce 18 Exce 18 |
2 2 |
15 15 |
Le Percepteur, Lemarchand |
DÉPARTEMENTS. ─ 2e Série. ─ Nos
701 à 1400.
37
45 |
Aujourd’hui huit avril mil huit cent cinquante deux,
j’ai recu tant en mon nom personnel qu’en celui des héritiers de feu Joachim
Lecornu pour lesquels je me porte fort, de Mr Lemarchand, propriétaire à Clairfougères,
une somme de vingt trois francs soixante dix centimes, et cela pour solde d’une
année d’arrerages d’une rente due à la succession du dit J. Lecornu, la dite
année échue le vingt sept octobre mil huit cent cinquante et un, me réservant à
la courante.
La Lande V. les jour, mois et an que dessus.
Lecornu
46 |
Monsieur Le
Cornu, prêtre à la Lande Vaumont, canton de Vire, Calvados.
Truttemer le Grand, le 10 7bre 1852,
Monsieur le Curé,
J’ai l’honneur de vous informer que le Sr Gosselin,
domicilié en notre commune, est venu chez nous hier pour savoir ce que vous
vouliez à Mr Lepetit, me disant que son domestique était chez lui, qui alors
devait se charger de lui communiquer vos intentions, et il lui a dit que Mr Le
Petit se rendra à Truttemer mercredi prochain pour voir notre travail.
C’est pourquoi, Monsieur le Curé, je vous engage à
vous à y venir aussi afin de vous entendre avec lui sur ce qui vous intéresse.
J’ai l’honneur, Monsieur le Curé, d’être avec le plus
profond respect, votre tout dévoué serviteur.
Porquet
Nota: [...] Le Petit se rendre à Truttemer le Grand
mercredi prochain depuis onze heures à midi.
47 |
Monsieur Le Cornu, prêtre à la Lande Vaumont,
Canton de Vire
Pressée
Truttemer-le-Grand le 17 7bre 1852,
Monsieur Le Cornu,
Je suis chargé de la part de Monsieur Lepetit de Saint
Germain du Crioult de vous dire qu’il a bien de la peine de n’être pas venu à votre
invitation. Aussitôt que sa dame saura rétablie, il vous fera connaître le jour
qu’il viendera à Truttemer-le-Grand. Il vous prie d’attendre quelque jour.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Curé, votre tout
obéissant serviteur.
Anger
48 |
7bre 1855
3 livres laine Deslandes
6 f 45
2 livres chez Onfroy
4 50
Filature d’une livre de la
laine
Deslandes par J. Anger
65
Teinture de la dite
laine
60
1856
Gages de l’année
135
Blanchissage de
bonnets 2 55
Sabots et brides
1 70
Façon de
Don de 4 tabliers
Donné une demi livre laine noire
Donné la chaine pr 8 aunes d’étoffe
49 |
Caen, le 10 Xbre 1863,
(Cette publicité est dactylographiée et n’est pas adressée personnellement.
Seule la date est manuscrite).
M
J’ai l’honneur de vous informer que j’ouvre
aujourd’hui, dans la rue St-Pierre, 38, en face la rue Hamon, un magasin
d’ornements d’église, aussi complet que possible; il renferme un choix varié
d’étoffes brochées pour chasubles, tuniques, chappes, dais, avec tissus et
broderies pour nappes, garnitures d’autel, aubes et surplis. Je joins à cela la
cuivrerie, les lustres et les vases sacrés.
Le clergé trouvera encore dans mon magasin un grand assortiment
de draps des meilleures fabriques pour soutanes et camails avec ce qui complète
le vêtement ecclésiastique: bas, ceintures, rabats, calottes, barrettes, etc.
Quant aux prix, je puis offrir à ma clientèle de réels
avantages. Connu de Lyon comme employé dans une de ses principales fabriques et
d’autres maisons de commerce importantes, je reçois toutes mes marchandises de
première main et dans les conditions qui me mettent à même de traiter
l’acheteur aussi favorablement que Lyon et Paris.
Mon atelier pour la confection se charge de toutes les
réparations.
Veuillez bien, Monsieur, je vous prie, m’accorder une
confiance que je m’efforcerai toujours de mériter.
Dans cet espoir, j’ai l’honneur d’être, M , votre très-humble et très-dévoué
serviteur.
P. Vallée
1248. - Caen, imp. Goussiaume de Laporte.
50 |
(Boursigny est un lieudit à Truttemer-le-Grand, Calvados).
A cause du malaise continuel que j’éprouve, et de l’affaiblissement
toujours progressif de ma santé, je prie Mr Lecornu, son beaufrere et sa sœur
de recevoir et d’accepter la remise de la terre de Boursigny qu’ils m’avaient
louée. Je désire et je veux que le dernier bail qu’ils m’ont consenti sur ma
demande et en vue de m’obliger soit nul, de nulle valeur, sans effet et non
avenu, passé le jour St Michel 29 7bre prochain.
Pour assurer le paiement d’une année de fermages échue
le 29 7bre 1864 et de la courante échéant le 29 7bre 1865, formant ensemble une
somme de huit cent francs sans les impôts, je veux que sans exploits, saisie ou
autres formalités judiciaires, au fur et à mesure de la maturité des récoltes,
ils en deviennent propriétaires et en disposent comme de chose à eux par une
estimation à l’amiable entre nous ou par une vente à l’encan à leur choix,
supposé que d’ici à ce temps, je ne puisse m’acquiter en argent.
Je veux encore que les fermages soient payés avant toute
autre dette avec les deniers d’une vente du meuble mort et vif que je compte
faire avant de me retirer. Je m’engage aussi à continuer soigneusement
l’irrigation des prés d’ici la fin d’avril et à payer exactement les impôts de
sorte que les bailleurs n’en soient inquiétés en façon quelconque.
En un mot, je m’oblige à agir avec justice, probité,
loiauté et reconnaissance envers les propriétaires de leur indulgence et de
leur modération durant bientôt quarante années, tant envers ma personne qu’à
l’égard de mon père et de ma mère, morts au dit lieu de Boursigny à leur
service.
Je fournirai les menues graines, trefle, traimaine,
raigras pr semer dans le champ de dessus le pré que je vais un de ces jours
coucher en orge et en avoine, sans réclamer d’indemnité.
Fait, arrêté et signé en double expédition et après
lecture itérative, à Tinchebray le mercredi quinzième jour du mois de mars de
l’année mil huit cent soixante et cinq.
Louis Houel
51 |
1er janvier 1869.
Tout compte d’argent prêté et de travail arrêté entre
la ve Anquetil et le Sr Lecornu au 31 décembre 1868, il résulte que la première
redoit au dernier une somme de quatre vingt et quatorze francs. Ainsi réglé les
jour, mois et an que dessous.
La Lande Vaumont, le premier janvier mil huit cent
soixante et neuf.
L. C.
52 |
26 mars 1870.
Comme tuteur du jeune Desmottes mon neveu, j’ai reçu
de Mr Lecornu une somme de sept f. cinquante c. pour six mois de loier d’une salle
par moi à lui louée, et appartenant au mineur, les dits six mois échus le vingt
cinq du courant, dont quittance.
A la Lande, le samedi 26 mars mil huit cent soixante
et dix.
Jean Desmottes
53 |
(Cette carte est préimprimée,
seuls les passages en italiques sont manuscrits sur l'original).
DÉPARTEMENT
DU CALVADOS.
Commune
de la Lande Vaumont
CARTE
D’ÉLECTEUR.
Assemblée
électorale du 7 août 1870,
Pour
l’élection des Membres du Conseil municipal.
N° 50 Nom. Lecornu
Prénoms. Jean
Bpte
Profession. prêtre habitué
Domicile. le Bourg
NOTA. - Apposer ici
le cachet de la Mairie.
Le Maire,
Barbot
NOTA. Cette carte devra être conservée par l’Electeur
pour lui servir dans le cas où il serait procédé à un second tour de scrutin.
Caen. - Pagny, imp. de la Préfecture.
54 |
(Cette carte est
préimprimée, seuls les passages en italiques sont manuscrits sur l'original).
DEPARTEMENT
DU CALVADOS.
Commune
de la Lande Vaumont
CARTE
D’ÉLECTEUR.
Assemblée
électorale du 30 avril 1871,
Pour
l'élection des Membres du Conseil municipal.
N° 50 Nom. Le Cornu
Prénoms Jean
Bapte
Profession. prêtre habitué
Domicile. le Bourg
NOTA. - Apposer ici le
cachet de la Mairie.
Le Conseiller municipal faisant fonctions de Maire,
Barbot
NOTA. Cette carte devra être conservée par l’Electeur
pour lui servir dans le cas où il serait procédé à un second tour de scrutin.
Caen. - Pagny, imp. de la Préfecture.
55 |
Extraits
tirés d’un cahier d’écolier commençant par "Devoirs - Billet simple"
et ayant appartenu à Lucile Anger. Ces passages sont situés au travers de
dictées, récits, leçons d'histoire, grammaire et calcul. Il semble que Lucile
Anger, alors âgée de 13 ans, ait elle-même recopié en 1871 quelques documents
appartenant à son entourage. Quelques passages sont illisibles, des souris
ayant au préalable dévoré ces lignes. En haut de certaines pages, on retrouve
les mentions "J.M.J." à gauche et "L. Anger" ou
"Lucile Anger" à droite. Peut-être s’agit-il de "Josserie,
Maisoncelles-la-Jourdan".
******************************
Je soussigné, Alcide Anger, de la commune de Vaudry,
reconnais devoir à Frédéric Fauvel de la même commune, la somme de cent francs
qu’il m'a prêtée en mon besoin, et je
m’oblige à lui rendre au vingt-cinq mars prochain. Je m’engage en outre à lui
payer les intérêts sur le taux de cinq pour cent par an. Fait à Vaudry le huit
juillet mil huit cent soixante onze.
A. Anger
******************************
Monsieur,
Vous avez contracté envers [...] y a deux ans une
petit [...]tion. Cette année la gu[...]
fait beaucoup de ma[...] nous n’avons pas ét[...]
Cela m’oblige à vous redemander une partie des deux
mille francs que je vous avais prêtés. Il faut que je fasse un paiement le
douze mai prochain. Vueillez bien vouloir, Monsieur, me marquer une époque
convenable, j’attendrai pourvu qu’elle ne soit pas éloignée.
Je vous salue,
L. Anger
******************************
Je soussigné, Guillaume Anger, de la commune de
Maisoncelles-la-Jourdan, reconnais avoir reçu de François Mazure la somme de
quatre cents francs pour une demi-année de la ferme de la Morlière qu'il tient
de moi à loyer, et dont le terme est échu du vingt-cinq mars dernier.
Fait à Maisoncelles-la-Jourdan le vingt-huit mars dix
huit cent soixante onze.
G. Anger
******************************
Bail de maison
L’an mil huit cent soixante-onze, le vingt quatre
août,
Entre les soussignés,
Monsieur Amand Michel, tailleur de pierres en la
commune de Maisoncelles-la-Jourdan d’une part, et Mademoiselle Marie Chénel, institutrice
publique en la même commune d’autre part, a été convenu ce qui suit:
Monsieur Amand Michel sous-loue à Mademoiselle Marie
Chénel une chambre avec une cave au-dessous, un cabinet ou antichambre avec un
grenier contenant la largeur et la longueur de la chambre.
Le présent bail est fait aux clauses et conditions
suivantes.
1re Le
bailleur paiera les impôts vus et imprévus.
2nt Il
mettra un pommier dans le plant au mois de mars prochain.
3nt Il
réparera les portes et les fenêtres.
Le présent bail est fait le temps et espace de six
[...] consécutives qui commenceront à courir le [...] neuf septembre prochain
et qui finiront [...]ille époque en mil huit cent
soixante [...]. En outre, le bail est fait moyennant la somme de cinquante francs
que le preneur s’oblige à payer en deux termes égaux: 1er paiement le vingt
cinq mars. 2me paiement le vingt-neuf septembre, pour ainsi continuer d’année
en année et de terme en terme jusqu’à l’expiration du bail.
Fait double à Maisoncelles-la-Jourdan, dits jours,
mois et an.
Bon pour bail, Amand Michel.
Bon pour bail, Marie Chénel.
******************************
Résumé du sermon du dimanche de Quasimodo. La paix
soit avec vous, mes chers frères, il faut que ce soit de bien belles paroles puisque
N. S. J. C. la repetés jusqu’à trois fois, vous qui avez communié, que la paix
soit avec vous.
******************************
Bail de terre
L’an mil huit cent soixante onze, le vingt six avril,
Entre les soussignés,
Monsieur Léon Anger, cultivateur en la commune de
Maisoncelles-la-Jourdan, d’une part, et Monsieur Victor Morcel, cultivateur en
la commune de St-Germain-de-Tallevende, a été convenu ce qui suit:
Monsieur Léon Anger donne à loyer à Monsieur Victor
Morcel vingt-cinq hectares de terre, les champs de la Hoyette, de l’Acre, de
Vallée, le Rocher, le Petit Champ, la Palière, plusieurs prés appelés le Grand
Pré, le Pré du Pont, le Pré du Milieu, un plant, un jardin tenant au plant, et
une maison avec salle et deux chambres, deux étables, une boulangerie, deux
charteries, pour six années consécutives qui commenceront le vingt-cinq mars
dix huit cent soixante onze, et finiront à pareille époque en
dix-huit-soixante-dix-sept.
Le bail est fait aux charges et conditions suivantes:
le bailleur entretiendra le plant de pommiers, 2° il
tiendra clos et couvert de son côté. Le preneur fumera et engraissera les
terres en temps et saisons convenables, il relevra les fossés à l’usage du
pays, il paiera les impôts vus et imprévus.
Le
présent bail est fait moyennant la somme de quinze
cents francs que le preneur s’oblige de payer en deux paiements
égaux, le
premier paiement sera fait le vingt-neuf juin, le second le vingt
quatre
décembre pour ainsi être continué
d’années en années jusqu'à du bail.
Signé
après lecture.
Fait double à Maisoncelles-la-Jourdan ces dits jour,
mois et an.
Bon pour bail, Léon Anger.
Bon pour bail, Victor Morcel.
******************************
Ma chère tante,
Vous m’avez recommandé de vous écrire de temps en
temps, pour vous rendre compte de mes études et vous faire connaître comment je
passe mon temps. Vous m’avez engagée en particulier à vous dire tout ce qui se
présenterait de nouveau à l’école. N’ayant rien de bien intéressant à vous
apprendre, j’avais différé depuis longtemps, espérant toujours que je finirais
par avoir quelque chose de bon à vous annoncer. Je m’applique beaucoup plus à
mes devoirs qu’auparavant, mes places sont meilleures, je me tiens [...] moins
dans le milieu de la [...].
Je suis heureuse de vous a[...]
cette nouvelle car cela vous montrera que vos reproches ont produit de l’effet.
Je ne veux pas oublier de vous apprendre une visite qui m’a fait bien plaisir.
C’est la visite de Monsieur l’Inspecteur que nous n’avions pas vu depuis votre
voyage, il a demandé à notre institutrice de lui signaler les élèves dont elle
était le plus contente et celles de qui elle avait le plus à se plaindre.
J’ai eu l’honneur de lui être présentée avec celles
qui avaient fait le plus de progrès depuis sa dernière visite. En vous
racontant tout cela, je ne veux pas oublier de vous remercier, car c’est
surtout à vos exhortations que je dois cet heureux résultat.
Agréez, ma chère tante, l'expression de la bien vive
reconnaissance avec laquelle je suis,
Votre nièce bien dévouée,
L. Anger
******************************
Bail de terre
Entre les soussignés,
Monsieur Leon Lelandais, cultivateur en la commune de Maisoncelles-la-Jourdan,
d’une part, et Monsieur Michel Amand d’autre par, a été convenu ce qui suit.
Leon Lelandais donne à loyer à Michel Amand vingt-cinq
hectare de terre, savoir le Champ aux Bœuf, le Grand champ, le Petit champ, le
champ Pépin, le Petit pré, le pré Râtel, le Grant pré, puis un jardin sur
lequel sont asis une maison, deux boulangrie, trois granges, une cave et un
gardin légumier, le tout pour quatre années consécutives qui commenceront le
dix avril et finiront à pareille époque mil huit cent soixante quinze.
Aux charges et conditions suivantes: le bailleur
tiendra le preneur clos et couvert. Il payera les impôts vus et imprevus. 3. Il
entertiendra le plant de pommiers. 4e, il fera mettre une barrière au [...]. De
son côté le preneur [...] les terres en temps et saisons
convenable. 2nt, il fera mettre une croisée à la maison. Il donnera
trois hectolitre de pomme au bailleur, six canards.
Le présent bail est fait moyennant la somme annuel de
dix huit cents francs que Michel Amand s’oblige de payer à Leon Lelandais en
deux termes égaux, le premier échéra et devra être fait le dix septembre mil
huit cent soixante onze et le second le dix avril avril suivant, pour ainsi
continuer chaque année jusqu’à l’expiration du présent bail.
Fait et signé double à Maisoncelles-la-Jourdan le dix
avril mil huit cent soixante onze.
Bon pour bail
Bon
pour bail
L. Lelandais
M. Amand
******************************
Modèle
d’un billet à ordre.
Au 13 septembre prochain, je payerai à Monsieur
Pretavoine ou à son ordre, la somme de deux cents francs, valeur reçue en
marchandises. Bon pour deux cents francs, Maisoncelles-la-Jourdan, le vingt
deux mai dix huit cent soixante onze.
Maisoncelles-la-Jourdan, L. Anger
******************************
22 mai 1871.
Billet
à ordre.
Au vingt deux mai, je payerai à Monsieur Victor Amand
la somme de cinq cents francs, valeur reçue en marchandises. Bon pour cinq
cents francs. Fait à Maisoncelles-la-Jourdan le six janvier dix huit cent
soixante onze.
L. Anger
56 |
+ M
Monsieur l’Abbé LEGALLOIS, Vicaire de
Saint-Sever, Messieurs les Membres de la Fabrique de l’Église de Saint-Sever;
Monsieur et Madame Victor GUÉRIN, Propriétaires
à Clécy, et leurs Enfants, Mademoiselle Rosalie GUÉRIN, Propriétaire à Proussy,
Monsieur Pierre GUÉRIN, Maire de Saint-Germain-de-Tallevende, et Madame GUÉRIN
et leurs Enfants, Monsieur et Madame Arsène GUÉRIN, Propriétaires de Clécy, et
leurs Enfants,
Ont l’honneur de vous faire part de la perte
bien douloureuse qu’ils viennent de faire en la Discrète et Vénérable personne
de:
Monsieur Jean-Baptiste GUÉRIN
Curé Doyen de Saint-Sever,
Chanoine honoraire de l'Église Cathédrale de Bayeux,
Décédé en son Presbytère de Saint-Sever, le
Samedi 17 Février, à cinq heures du soir, dans sa 68e année.
Priez Dieu pour lui.
Vous êtes invité à assister à l’inhumation qui
aura lieu le Mercredi 21 de ce mois, à neuf heures et demie du matin.
On se réunira à la Maison mortuaire.
Saint-Sever, le 18 Février 1872.
57 |
Meaux le 6 9bre 1876
A Monsieur, Madame & Mademoiselle Anger
Je descend de Crépy avec 9 vaches et 4 taureaux que je
conduis à Coulommiers pour mercredi; à la foire de Crépy j’ai vendu 43 bêtes
sur 56: la vente des genisses a été lente; je vais prendre ce soir le train à
Paris pour aller demain à Carentan acheter des bestiaux pour la St Martin à
Meaux qui est le 12.
On y place trois jours, c’est une foire qui a bien
perdu depuis quelques années. J’ai été le lendemain que j’étais chez vous à la
Ferté-Macé, j’y ait acheté 5 genisses, 1 taureau et 10
veaux. Les genisses y coûtaient moins cher qu’à Etouvy.
Je ne sais pas au juste quant je m’en retournerait à
la maison, j’ai envie après la foire de Meaux d’y partir car j’ai laissé ma
pauvre mère dans un état inquiétant: j’attend de ses nouvelles mercredi à
Coulommiers et je prie Mademoiselle de bien vouloir m’en donner des votres et
des siennes à Meaux chez Mr Durup, chaussée de Paris, Seine-et-Marne.
En attendant le plaisir de vous voir, je vous prie
d’agréer, Monsieur, Madame et Mademoiselle, l’assurance de mes sentiments
respectueux et je vous prie de présenter mes salutations à Mr Mr vos fils.
E. Barbot
58 |
Mitry le 15 9bre 1876
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger
J’ai l'honneur de vous écrire pour vous faire part de la
foire de Meaux et des foires ou je vais aller d’ici la fin de la campagne qui
est le 6 Xbre à Dammartin, là on finit à 4 ou 5 jours pris. J’ai été le 7 9bre
dernier à Carentan, j’y ai acheté vingt veaux et 1 bœuf, j’en ai vendu le
lendemain à Coulommiers ou je suis revenu 4 et 1 taureau et à Meaux 4 taureaux
2 vaches 14 veaux et le bœuf.
De ce moment, je village pour finir la bande de Meaux,
aujourd’hui j’envoie mon domestique à Lagny débarquer 24 veaux que mon père m’a
envoyé de Condé: j’irait avec à Soissons (Aisne), c’est samedi et lundi la
foire, si je les vend samedi, je partirait dimanche pour aller à Briouze lundi,
et mardi à Trévières en acheter pour conduire à Maisse, S. et Oise, le 24 et le
26 à Fontainebleau.
Delà soit que j’aille en acheter ou que je les fasse
acheter à mon père, pour le 30 à Lagny ce sera la dernière expédition, à moins
que quelque fermiers ne m’en demande un wagon. Ainsi, voilà la besogne que j’ai
à faire d’ici quelque jours.
Quant on est dans une partie, il faut s’en occuper ou
au diable le métier. Si je vendais bien samedi, je tâcheraient
d’aller voir ma mère. Dimanche soir, j’arriveraient par le train de 9h05 et je
repartiraient le lendemain matin pour Briouze.
J’espère bien que Mademoiselle ainsi que vous,
Monsieur et Madame Anger, ne me tiendraient pas mauvais compte du temps que je
suis sans aller les voir. C’est mon métier qui m’en empêche car en ce moment je
force à vendre des veaux. C’est moins de travail que les genisses et le profit
vaut mieux, car depuis un mois, les vaches sont trop chères pour pouvoir s’en
débarrasser facilement.
Je termine en vous présentant mon respect ainsi qu’à
votre famille et en embrassant Mademoiselle Lucile de tout mon cœur.
E. Barbot
59 |
Chênedollé le 25 Xbre 1876
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger
L’état dans lequel se trouve ma mère m’a empêché
d’aller chez vous hier et m’empêche de pouvoir vous dire quel jours je pourrais
quitter. Elle est dans une état tout à fait inquiétant: elle n’a pas levé ni
goûté de pain depuis le jours que j’ai été chez vous.
Elle prend deux petites tasses de bouillon par jour,
et un ou deux verres de cidre doux: la moitié au moins ne passe pas. C’est moi
qui reste tout le temps avec elle, car elle est si souffrante et a tant de peur
qu’on ne lui attouche au corps en la dressant, qu’elle ne souffrirait pas une
autre personne à moins que ma sœur.
Mademoiselle Lucile, chaque fois que vous avez bien voulu
m’écrire, je lui ait toujours passé vos lettres, elle
lui ont toutes fait plaisir. Je vous serais bien reconnaissant si vous vouliez
bien lui en adresser une disant que vous êtes bien peinée de la maladie que le
bon Dieu lui a envoyée, et que vous allez le prier pour soulager ses douleurs.
En attendant le jour heureux où je pourrais vous
embrasser, reçevez Mademoiselle toutes mes amitiés et veuillez offrir pour moi
à vos bons parents l’assurance de mon profond respect ainsi que mes salutations
à MMr vos frères.
E. Barbot
La
mère d’Emile Barbot, Aimée Gautier, est décédée le 1er janvier 1877 à
Chênedollé, âgée de 56 ans. Peu après, le 31 juillet 1877, Emile, 33 ans, a
épousé Lucile, 19 ans, dans la paroisse de Maisoncelles-la-Jourdan. Ils se sont
alors installés à Chênedollé, sur la ferme familiale de la Haye, et ont vécu
(peut-être pas tout de suite) en compagnie du père d’Emile, de la mère et du
frère célibataire de Lucile.
60 |
Coulommiers le 7 février 1877
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger
J’ai reçu hier chez Me Debled une lettre de
Mademoiselle Lucile, je la remercie de m’avoir fait connaître la bonne nouvelle
que Mr Alcide avait tiré un bon numéro. Je partage votre joie, car vous êtes
assuré qu’il n’aura qu’un an à faire, et ce n’est pas une petite chose que de
s’éviter quatre ans de service militaire. Il faudrait mieux n’en pas faire du
tout, mais pour une année sa va encore vite.
Il me reste 7 vaches à vendre sur 18 que j’avais, nous
les vendons cher, mais au prix qu’il coûte il faut les vendre cher, celles qui
me reste ne sont pas trop facile à plasser, elles sont de trop grands prix, il
est toujours plus facile de les vendre quant ils sont de petits prix que quant
ils sont à 5 ou 600 francs comme celles qui me restent. J’ai encore une jument
à vendre, mais pour elle je la ferait gagner avant
qu’elle ne me quitte.
J’irai si je ne vend pas
d’ici là, mercredi à la foire à Nangis. J’avais intention d’en avoir de
nouvelles, mais comme je sais qu’elle coûteront
toujours cher, je veux faire la fin de celles que j’ai et de là je ferait une
grande tournée, j’ai plus de trente lieues de chemin à faire pour régler mes
affaires.
Recevez, Monsieur et Madame Anger, l’assurance de mon
respect et veuillez présenter mes respect à MMr vos fils. Mademoiselle Lucile,
je vous prie d’agréer mes amitiés sincères et me croire pour toujours votre ami
dévoué.
E. Barbot
61 |
Meaux le 9 mars 1877
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger
J’ai l’honneur de vous faire connaître d’où j’en suis
avec mes vaches. Je reviens de la Ferté-sous-Jouarre où j’en ait vendu deux, il
m’en reste trois de Coulommiers, c’est une que j’ai encore à vendre et un
cheval, j’en ait trouvé un prix hier, je regrette de ne pas l’avoir donné car
ce matin il est boîteux, ce n’est pas une maladie dangereuse, il a des formes,
du repos, une ou deux journées suffira à le remettre.
J’espère m’en aller dimanche, et aller chez vous jeudi
à moins qu’il ne me survienne quelque affaires inattendues.
Recevez Monsieur, Madame et Mademoiselle Lucile,
l’assurance de mon profond respect et veuillez présenter mes salutations à Mr
Mr vos fils.
E. Barbot
62 |
Ferté Gauché le 7 juin 1877
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger,
Je suis aujourd’hui dans un pays ou je n’étais jamais
allé qu’une fois, il y a trois ans. J’y tombe mal, le marché est à peu près
nul, le monde est resté à faner, car il fait beau temps. J’y ait
vendu une vache et son veau. Il m’en reste encore quatorze. J’ai encore 2 jours
à les promener avant la foire de Nogent-sur-Seine (Aube), j’en avais 25 de chez
nous et deux achetée par ici, ce que j’ai vendu est payé assez cher.
Je désire que sa continue, il sont
toutes bien portantes et bien réussie. Je n’ose pas les faire marcher à grand
journée rapport à la déterrioration que sa pourrait leur faire subir pour les
mettre en foire. Si je ne vend pas tout à Nogent, je
les ferait voyager grand train le long des village, car je désire être chez
vous jeudi. S’il ne me survient rien, je vous écrirait
de Nogent-s-Seine, c’est la foire lundi.
Recevez, Monsieur et Madame et Mademoiselle Lucile,
l’assurance de mon profond respect.
E. Barbot
63 |
Nogent sur Seine le 12 juin 1877
Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger
J’avais compté sur la foire de Nogent pour me
débarrasser, mais j’ai vu que le proverbe n’est pas faux. Il me reste trois vaches
vélées sur 8, je suis bien inquiet de connaître celui à qui je vendrait la dernière. Il fait chaud à cuire au soleil, ceux
qui en avaient beaucoup pour la foire n’ont pas été heureux.
Les Montilly en avaient 24, ils n’en ont vendu que 4.
Je ne pense pas être débarrassé pour jeudi pour pouvoir aller chez vous, je ne
veux pas vous fixer de jour, craindre de me tromper.
Recevez Monsieur, Madame et Mademoiselle, l’assurance
de mon profond respect.
E. Barbot
64 |
Etude
de Me Octave Loupie, Notaire,
à Vire (Calvados)
Successeur de Me
Martin.
Le
2 mai 1891,
Madame,
Je vous prie de bien vouloir entrer vendredi prochain
à l’étude pour recevoir votre remboursement Hélis. Recevez, Madame, mes
salutations empressées.
E. Delafo… (Delafon, Delafont ou Delafosse?)
Mme Anger à Maisoncelles.
65 |
St Germain de Tallevende, le 29 juillet 1891,
Ma chère sœur,
Je t’écrit ces des mots au sujet de la maison de la Gourdellière,
parce que Michel Anger est venu par deux fois chez nous, il voudrait l’acheter
ou bien qu’il faudrait faire le mur de long de son jardin, il dit qui veux
qu’il soit fait dans trois semaines ou bien qu’il fera un procès. Il ne veux
pas autre chose qu’un mur, c’est par ainsi, décidez avec vos enfants comme vous
voulez qu’on fasse, il payera le tout deux mille cinq cent francs.
On pourrait relever le pressoir, tachez de nous rendre
réponse vendredi à Vire, on se trouverait au bord du marché au beurre ver 8
heures à 8 heures et demie, ou si vous ne pouvez pas, récrivez nous ce qu’il
fraudrait lui dire car il veux qu’on lui rendre réponse dimanche au plus tard.
Lucien Davy
Lucien Davy (1839-1893), cultivateur à la Toverie Picquenard, commune de
Saint-Germain-de-Tallevende, était le frère de Marie Davy, épouse de Guillaume
Anger. Leur mère, Victoire Lecornu, est décédée le 20 février 1891 en sa maison
sise à la Gourdellière, sur la même commune. Peu après, le 2 juin 1891, c’était
au tour de leur frère Pierre Davy d’y décéder.
66 |
Vire le 7 octobre 189.. (probablement
1890, 1896 ou 1898)
Madame Ve Anger,
S’il vous était agréable de vouloir placer 7 mil francs
à 4 pour cent sur une propriaité valant 30 mille, et avoir la premiere
hipoteque, je vous prie de faire reponse poste restante a Vire, à l’adresse ici
jointe, vous pouvez metre votre lettre a la poste vendredi matin et on ira la
reclamer l’après midi, et l’on vous fera reponse pour le samedi, et vous
pouriez venir le dimanche 12 vous endendre avec nous, ils faudrait les 7 mil
francs pour le 15 octobre ou le 16 au plus tard.
Nous pensons que vous ou vos fils avez toujours de
l’argent disponible mais soyez sur Madame que vous aurez la premiere
hipotecque, et la propriaitai vaut au moins 30 mil francs, en atendant votre
reponse, j’ai bien l’honneur de vous saluer.
Michel (ou A. Michel?)
67 |
EMILE BARBOT
17
juin 1896
Marchand de Bestiaux
A CHÊNEDOLLÉ
Par VASSY
(Calvados)
Monsieur Wandepousel,
J’ai fait un erreur dans
votre compte le 17 9bre dernier. Je vous ai demandé une reconnaissance de onze
cents francs, c’était de quinze cents soixante huits francs, vérifiez vos
comptes et me répondez, car je ne suis pas décidé à laisser la chose là.
Rappelez-vous le compte du mois de juin 1893 et vous
verrez que je ne vous réclame que ce qui m’est dû. J’ai une lettre de vous.
Vous me devez encore treize cents dix huit francs, de ce moment-ci.
Recevez mes salutations,
E. Barbot
P.S. je vous joins...
Cette lettre semble n’être qu’un brouillon inachevé ou
un double. Au verso ont été griffonnés de nombreux calculs, dont la conclusion
se trouve au recto...
68 |
Monsieur Delaunay
a reçu le 9 oct. 1900 300
le 12 juin 1904 150
le 28 Xbre 1904 300
Total 750
Versé le 9 août 1906 150
900
*****
Versé à Emile Briard, menuisier à Chênedollé, pour le
travail fait à la maison de Lahaye, savoir
le 5
Xbre 1903: 180
le 21
janvier 1904 50
le 1
février 1904 100
25 mars id 60
le 22
mai id 100
le 9
juin id 150
le 29
juillet id 100
740
5 mars 1905 versé 400
30 juin id versé 100
26 août id versé 100
19 sept id versé 100
Total
1440
Le 4 février 1906 donné 75
*****
Antonin Durand
à reçu 300 f. le 29 avril 1905.
*****
M. Déclais à
recu le 8 mai 1904 les travaux fait à la maison habitée.
Le 25 oct. 1904, il a reçu 300 f. sur les travaux fait
à la Haye.
Id. le 9 août 1906: donné 300 f. à valoir.
69 |
Flers 29 janvier 1911
Mes chers parents
J’ai reçu votre lettre hier avec plaisir, je suis
heureux d’être proche de la sortie de jeudi prochain; j’ai obtenu la mention très
bien qui me permettra de sortir de huit heures du matin à huit heures du soir;
je travaille assez bien et je me plais toujours au Séminaire.
Maman vient me voir tous les dimanches avec Julien
pour emporter mon linge sale. J’espère que Julien pourra bien sortir avec moi,
et que nous vous trouverons tous en bonne santé. Vous irez si vous voulez me
chercher à la gare de Viessoix par le train de 10 heures 40.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Votre petit-fils,
Pierre Hamel
70 |
St-Germain-de-Tallevende le 1er juillet 1911
Cher cousin,
Les maçons sont arrivés jeudi au Vilmer pour faire le
gable de l’écurie, mais il y avait un inconvénient car elle était trop étroite
pour mettre 2 chevaux côte à côte et avoir une boxe pour 1 jument avec son
poulain, et comme il n’y avait que 2m de mur de haut, le maçon dit qu’il serait
préférable de la rélargir de 2m, ce qui donnerait plus de facilité et aussi
beaucoup plus de tasserie, car M. Chantreuil en manque, il sera obligé d’en
tasser dehors.
Aussi j’aurais aimé mieux qu’ils se fussent adressé à
vous pour dire votre avis, et comme ils n’ont examiné celà qu’une fois arrivés
sur place avec tous ses ouvriers, ils n’avaient point le temps d’attendre que
je vous eusse écri, aussi pensant que celà était un travail utile, je leur ai
dit de la réélargir pour avoir l’espace d’avoir une boxe en plus.
Le maçon dit aussi qu’il y avait comme pour 100 fr de
travail de fait dans le petit mur de 2m en question, ce n’était point une bien
grosse affaire pour que l’écurie n’eusse point été assez grande pour la ferme.
Maintenant vous serez bien aimable de nous rendre réponse et de me dire si je
n’ai point trop abusé en vous faisant faire un peu plus de frais.
J’espère que le cousin Léon va toujours de mieux en
mieux, nous sommes occupés aux foins qui ne vont malheureusement point vite;
sans celà nous serions peut-êtres allés le voir un de ces dimanches, dîtes-lui
bien le bonjour pour nous tous.
En attendant le plaisir de vous lire, agréez ainsi que
la cousine nos sincères amitiés.
Votre cousin qui vous serre cordialement la main,
le
E Davy
Les 10 barrières sont arrivées il y a 15 jours, elles sont
très bonnes et bien faites, je les ai payées ainsi que 1 chartée de glui 100 f
de chez Mr Morcel qui est arrivée il y a 3 semaines. Il avait été convenu aussi
avec le cousin Alcide que l’on changerait la barrière d'entrée, de la mettre
double, car c’est plutôt juste et celà utiliserait le poteau de pierre qui est
arrivé tout prêt. Tâchez si vous pouviez venir y faire un tour pour vous
renseigner mieux.
Emile Davy (1880-1924), cultivateur à la Toverie Picquenard, commune de
Saint-Germain-de-Tallevende, était le cousin germain de l’épouse d’Emile
Barbot. Il était le fils de Lucien Davy, dont on trouve ci-dessus un courrier
de 1891.
71 |
------------ Ceci est mon testament ------------
Je donne à Pierre et à Julien Hamel, mes petits enfants,
chacun une somme de quinze mille francs. Cette somme sera prélevée sur la part
revenant à leur mère Louise Barbot dans ma succession, et devra leur être
versée le jour où ils atteindront leur vingt quatrième année, où le jour de
leur mariage, s’ils se marient avant cet âge: les intérêts de cette somme leur
sera attribuée en plus à partir de mon décès.
Je
charge mon fils Léon Barbot de veiller à
l’exécution de mes volontés, qui je
l’espère n’exécéderont pas la
quantité dont
je puis disposer sur la part devant revenir à ma fille. Si ces
legs excédaient
cette quantité, j’espère que ma fille aurait
néanmoins à cœur de les acquitter.
Si l’un de mes petits enfants venait à mourir avant
moi, la somme à laquelle il aurait droit reviendrait à son frère.
Fait à Chênedollé le 8 décembre mil neuf cents onze.
E. Barbot
P.S. J’entends que la somme que je donne à mes deux
petits-fils Pierre et Julien Hamel soit remise à chacun d’eux aux époques
indiquées ci-dessus, nette de frais et droits de mutations, ces frais et droits
devant être prélevés sur la part de ma fille.
Chênedollé le jour ci-dessus.
E. Barbot
Une
autre lettre, strictement identique à celle-ci, a également été écrite, signée
L Anger Femme Emile Barbot.
72 |
Vire, St-Louis 30 Xbre 1914
Mon cher Emile
J’ai su par Henri que M. Leconte, Maréchal des logis
au 6ème dragons, s’était adressé à M. Le Maire de Neuville afin d’obtenir des
secours pour sa femme née Louise Barbot. Cette affaire portée nécessairement
devant le conseil municipal aurait je le crains un retentissement défavorable
pour toi cher Emile, que je sais être dans la disposition de ne pas abandonner
ta fille au moment où son mari défend comme tant d’autres la patrie envahie.
Louise a été l’enfant prodigue, tu seras le bon père,
si elle s’adresse à toi, tu la reçevras bien et tu l’aideras dans la mesure que
tu croiras utile. De bons renseignements m’ont été donnés antérieurement sur le
compte de Louise et de son mari.
As tu cher Emile des nouvelles de Léon, que
d’inquiétudes pour ceux qui restent, que de dangers et de souffrances pour ceux
qui sont partis. Que le bon Dieu veuille les soutenir, les conserver et nous
donner une paix honnête et durable. Puisse l’année qui va commencer être plus
heureuse que celle qui va finir.
Reçois cher Emile pour toi pour ta bonne Lucie et
toute ta famille l’assurance de ma vive affection.
Fr Gautier
François
Aimable Gautier, né le 4 février 1833 à Bernières-le-Patry et décédé le 1
décembre 1915 à Vire, supérieur des religieuses Augustines de l'Hôtel-Dieu de
Vire en la chapelle Saint-Louis, était l’oncle maternel d’Emile Barbot.
73 |
Evreux 13 octobre 1920
Chers parents,
J’ai reçu votre lettre samedi dernier. Elle m’a fait plaisir
et je suis heureux que vous etes toujours en bonne santé. Je ne m’ennuies pas trop ici. Ce qui est le plus embêtant c’est le
pansage des chevaux. On y est deux heures le matin, et deux heures le soir et
faut toujours frotter propre ou pas propre.
Hier on nous à affecté un
cheval, une bride et une selle. Le mien s’appelle Caballero. Je ne le crois pas
malin. Nous allons aller faire de la voltige dans le manège. On fit du tape cul hier matin. C’était curieux. Il y en eut deux
qui se flanquerent par terre. On va voir ce qu’ils vont nous faire faire ce
matin. Victor Gautier est venu me voir dimanche avec Prunier de Flers, ça me
fit plaisir.
Je ne connais pas encore le jeune homme de
Champt-du-Boult. Il n’est pas à mon escadron, et chaque escadron ne peut guère
se fréquenter. Je ne connaîtrai jamais tout le monde de la caserne. Dans votre
prochaine lettre mettez-moi donc son nom. On a fait des marches à pied tous ces
jours. Ils nous font marcher courbés en deux, enlever un homme à bout de bras
et le porter d’un bout à l’autre d’un alignement. C'est fatigant ce métier là.
On a fait la course, c’est moi qui ait
gagné. On est pourtant embarassé dans notre anarchement. Pour la nourriture on en a pas de trop. J’achète du pain pour tremper dans le
café le matin. Car ça fait long d’attendre jusqu’à midi sans manger.
On a passé une visite avant hier. Le major n’a pas
causé de nous réformer. Ils nous ont fait poser nos doigts pleins d’encre sur
un livret. Je ne sais pas pour qui c’est faire. La lampe électrique de notre
chambre n’éclaire pas beaucoup. Je ne vois seulement pas les lignes sur le
papier.
Je n’ai pas bien autre chose à vous dire pour le
moment que de vous souhaiter le bonjour et une bonne santé. Je vous embrasse de
tout mon cœur.
P. Hamel
Est-ce que
Julien tue bien des lièvres. Combien que la dinde a de petits poussins.
Pierre
Hamel, reconnu apte au service le 15 septembre 1920 par le bureau de recrutement
de Falaise, était champion de saut en hauteur de son corps d'armée à Evreux.
Devenu 1ère classe le 22 mars 1921, puis brigadier le 10 avril 1921, il a
poursuivi son service militaire au Maroc en guerre du 3 novembre 1921 au 30
juin 1922. Il a alors pu regagner Chênedollé où il a vécu jusqu'à son mariage,
avant de s’installer à Bernières-le-Patry.
74 |
Saint-Germain-de-Tallevende le 14 novembre 1920
Mr et Mme Barbot
Je suis un peut surpris de ne pas avoire reçu les bailles
comme vous me l’aviez promis le jour que j’aitais chez vous, voilà un mois.
J’espère Mr Barbot bientôt les reçevoire, j’aie parler Mr Leconte il y a 15
jours à Vire, lui aussi se demandait comment se faisait-il que je n’avait rien
reçu.
J’espère que Mr et Mme Barbot sont toujours en bonne
santé, donc bien le bonjour et à bientôt le plaisir d’avoire de vos nouvelle.
L. Garnier
75 |
Emile POTTIER
VIGNEUX
(S.-et-O.)
TÉLÉPHONE 23
21
février 1922
à
VILLENEUVE-St-GEORGES
Monsieur Barbot
Ci-joint mandat de 216 F 40 pour solde des 8 pièces de
cidre. Je vous remercie. Il est excellent. J’ai reçu il y a quelque temps une
lettre de Mr Victor Fauvel, md de bestiaux à Burcy. Je vous demanderai si je
puis me confier à lui pour avoir des laitières. Je pense que vous avez toujours
des bonnes nouvelles de votre petit-fils.
Reçevez, Monsieur, ainsi que votre famille, mes
meilleures salutations.
E. Pottier
76 |
Reçu a Chênedollé au domicile de mon beau père Emile Barbot,
propriétaire au dit lieu, la somme de onze cents francs.
Pour une pouliche agée de six mois couleur rouan que
je viens de livrer à mes deux beaux fils, Pierre et Julien Hamel, lesquels qui
me l’ont payée la somme de onze cents francs.
Fait a Chenedollé le 25
octobre 1922
J. Leconte
La
pouliche rouan âgée de six mois que mon beau-père
Jules Leconte, domicilié à Neuville, a livrée chez
mon grand père, domicilié à
Chênedollé,
a été payée par moi Pierre Hamel et par mon
frère Julien Hamel la somme de onze
cents francs, et restera notre propriété
jusqu’à temps que nous voulions
l’enlever.
Chênedollé 25 octobre vingt cinq octobre dix neuf cent
vingt deux.
Pierre Hamel
Julien Hamel
Reconnu bon et valable l’écriture ci-dessus, le jour,
mois et année, bon et valable.
E. Barbot
*****
La jument ci-contre appellée Margot est morte à
Chênedollé d’un accident indéfrichable le 10 septembre. Elle a été enlevée par
l’équarisseur de Roullours, Hamelin, qui à payé à Pierre et à Julien dix
francs.
J’ai indemnisé Pierre et Julien pour qu’ils n’aient
pas à me reprocher que si j’avais eu soin à nos animaux Margot ne serait pas
morte de son accident le dix septembre dix neuf cents vingt trois.
J’ai promis à Pierre et à Julien Hamel que je ne leur
donnerais aucun sujet d’inquiétude pour la nourriture à Margot, vu qu’ils me
demandaient aucun indemnité pour le manque de soin que je pouvais avoir eu pour
Margot, mais que je ne leur réclamerais jamais rien vu les bons travaux qu’ils
m’ont fait.
Chênedollé le 11 sept 1923
E. Barbot
77 |
Je soussignée
Louise Aimée Barbot, veuve en premieres noces de M. Julien Hamel et épouse en secondes
noces de M. Jules Alexis Leconte, reconnais avoir reçu de mon fils Julien Hamel
une somme de six mille frans en compte et à valoir sur les reprises qui me sont
dus pour la succession de M. Julien Hamel son père.
Vassy le 10 … (avril?) 1925
Louise Barbot
J. Leconte
78 |
Le dix janvier 1932,
A ce jour, je reconnais avoir recu de Julien Hamel,
mon petit fils, toutes les sommes d'argent que je lui ai confiés d'encaisser pour
mon compte et je le décharge également pour les encaissement qu’il fera pour
mon compte à l’avenir, m’ayant a ce jour donné satisfaction.
A Chênedollé, le dix janvier mil neuf cent trente
deux.
Vve E. Barbot
79 |
Le 2 août fin de creusage du puits des cinq verges
année 1960.
L’eau a été trouvée à 27 m de profondeur avec un debit
de 100 l heure. Une deuxième source a été trouvée de 31 à 31m60 avec un débit
de 500 l heure et le puits à été approfondi à 31m60.
Creusage à la main 16m, creusage à la sondeuse par Mrs Monthuir 15m60. Terre
rouge de 25m à 27m.
Ce puits est situé lieudit Noron, commune de Bernières-le-Patry.
Annexe 1: Quelques
notes sur la branche des Anger de Lengronne.
Alcide Anger est né en 1856 à Maisoncelles-la-Jourdan,
près de Vire, de Guillaume Anger et
Marie Davy. Il avait déjà un frère,
Léon, et allait avoir une sœur,
Lucile, future épouse d’Emile Barbot. Alcide semblait
destiné à rester
célibataire comme son frère Léon, lorsqu’il
épousa Marie Legallais vers 1908.
Il était alors âgé d’environ 52 ans et
s’est brouillé avec son frère suite à ce
mariage.
La photo de mariage d’Alcide et Marie les montre
devant le Manoir de Lengronne, près de Coutances, en compagnie de 57 autres
personnes. On distingue notamment, du côté d’Alcide, sa sœur Lucile, épouse
d’Emile Barbot, qui ne se déplaçait jamais pour ce genre de cérémonie, Louise
Barbot et son mari Julien Hamel, et leurs enfants Pierre et Julien, habillés de
façon identique.
Alcide était donc propriétaire du manoir de Lengronne,
et sa ferme s’étendait tout autour. Elle comprenait notamment une mare, située
près du manoir. Un jour, vers 1910-1920, sa sœur Lucile eut l’occasion de monter dans une barque pour
y faire un tour. A l’arrivée, en se penchant pour poser pied à terre, elle a
déséquilibré la barque et est tombée à l'eau! Alcide ne tarda pas à vider
totalement l’étang. Cette anecdote a été rapportée par Pierre Hamel, petit-fils
d'Emile Barbot et Lucile Anger. L’étang a été remis en eau par la suite.
Alcide et Maria n’eurent qu’une fille, Marie, née en
1910. Fille unique, elle n’eut guère l’occasion de fréquenter sa famille,
celle-ci étant éloignée à une époque où les moyens de locomotion étaient
rudimentaires. Ainsi, elle n’aurait vu les enfants Leconte, issus de sa cousine
Louise Barbot, qu’une fois dans sa vie. Quant à Pierre Barbey, marié en 1928
avec la petite-fille de Lucile Anger, il ne s’est rendu qu’une seule fois à
Lengronne.
Une photo de famille représente Marie Anger vers 1917
devant le manoir, avec ses parents, une servante et une dame qui pourrait être
sa grand-mère maternelle. On retrouve d’ailleurs cette dame sur la photo de
mariage d’Alcide et Marie.
Marie Anger eut le malheur de perdre ses parents très
tôt, d’abord son père le 28 mai 1921, à l’âge de 64 ans, puis sa mère entre
1921 et 1933. Deux vitraux de l’église de Lengronne rappellent leur souvenir.
L’un porte "Vitrail offert par M.
Alcide Anger et Mme Anger née Legallais avec le concours de la commune", l’autre "Offert par Melle Marie Anger en mémoire de ses parents défunts.
1914". Cette date est curieusement antérieure au décès de ses parents.
Marie Anger eut alors pour tuteurs M. et Mme
Lemaréchal. Souffrant de maladies respiratoires, elle partit en traitement au sanatorium du
plateau d'Assy, lieudit Sancellemoz, sur la commune de Passy, aujourd’hui Passy-Chedde,
Haute-Savoie (74), près
de Chamonix. Ce sanatorium a été emporté dans un glissement de terrain le 16 avril
1970, en pleine nuit. On dénombrait alors 79 morts, dont beaucoup d’enfants.
Par un étonnant hasard, son cousin Claude Barbey, fils de Pierre
Barbey sus-nommé, s’est trouvé sur les lieux parmi les sauveteurs après le
drame.
Un portrait reste de Marie Anger, la représentant à 18
ans avec un air de profonde tristesse. Au dos, la mention suivante est
inscrite:
"Avec
mes sentiments les plus affectueux.
M.
Anger. Chamonix, 14 novembre 1928".
Marie y est décédée à 22 ans, probablement de tuberculose.
Voici son acte de décès tel qu’il a été transcrit à la mairie de Passy:
"Le
seize février mil neuf cent trente-trois, deux heures quarante cinq, est
décédée à Sancellemoz, Marie Lucile Alice Anger, sans profession, née à
Lengronne, Manche, le quatre juillet mil neuf cent dix, fille de Louis Alcide
Anger et de Maria Legallais, époux décédés, célibataire. Dressé le même jour
susdit, quatorze heures, sur la déclaration de Volpelière Emile, quarante huit
ans, employé des Pompes funèbres générales, domicilié à Thonon-les-Bains, qui,
lecture faite, a signé avec nous, Henri Théophile Vallet, Chevalier de la
Légion d’Honneur, Maire de Passy".
Marie Anger avait hérité de la totalité des biens de
ses parents, et ne laissait pas d’héritiers directs. Aux termes de son
testament olographe, en date à Sancellemoz du 5 août 1932, et d’un codicille
ajouté le lendemain, déposés aux minutes de Maître Baron, notaire à Versailles,
le 17 février 1933, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du
Tribunal Civil de Coutances, Marie Anger a institué pour son légataire
universel M. Fernand Monjou, notaire. Les raisons de cet état de fait restent
obscures.
Par ce même testament, Mlle Anger a légué à titre
particulier à M. l’Abbé Pierre Sanson, Père de l’Oratoire, demeurant à Paris,
Impasse Saint-Eustache, n° 2, sa ferme sise
commune de Lengronne avec la maison de famille du "Manoir" y
attenant.
Ce testament a pu être exécuté, Marie Anger étant
décédée sans laisser d’héritier ayant droit à une réserve légale dans sa
succession, ainsi que le constate un acte de notoriété dressé après le dit
décès par Me Lemoine, notaire à Gavray, le 27 février 1933. M. Monjou a été
envoyé en possession de son legs universel, aux termes d’une ordonnance rendue
sur requête par M. le Président du Tribunal Civil de Première Instance de
Coutances en date du 1 mars 1933, dont la grosse a été déposée au rang des
minutes de Me Baron, notaire sus-nommé, le 11 mars 1933.
Suivant acte reçu par le dit Me Baron le 5 mai 1936
dont une expédition est annexée à la minute d'un acte reçu par Me Lemoine,
notaire sus-nommé, le 17 juin 1936, le dit Abbé Sanson a déclaré renoncer
purement et simplement au bénéfice du legs fait à son profit par Mlle Anger.
Par suite, le bénéfice de ce legs a fait retour au profit de M. Monjou,
légataire universel.
Par acte du 14 décembre 1938 passé devant Me Lemoine,
notaire à Gavray, M. Monjou a échangé la ferme de Lengronne, d’une contenance
de 47 hectares, avec M. et Mme Normand, contre des biens sis au
Touquet-Paris-Plage, Pas-de-Calais. Il ne gardait alors que le manoir et
quelques dépendances immédiates, qu’il apporta à la Société "Les Jeunes du
Manoir de Lengronne", en tant qu’associé originaire de la dite Société,
constituée aux termes de ses statuts reçus par Me Bekelynck, notaire, les 10
février et 2 mars 1950.
M. Monjou, à qui il avait été attribué en
représentation de son apport immobilier 300 parts entièrement libérées de 1000
francs chacune, a cédé suivant acte reçu par Me Bekelynck en 1953, 200 parts à
l’Abbé Aubin et 100 parts à l’Abbé Le Tirant.
La ferme de Lengronne s’est transmise pendant 60 ans
de génération en génération dans la famille Normand. Depuis 1998, elle
appartient à la famille Lesouef, qui l’exploitait dès 1940. En 2000, on peut
voir une petite chapelle de granit dans le cimetière de Lengronne, portant
sobrement la mention "Famille Anger". Elle est en assez bon état,
mais totalement abandonnée. A l’intérieur, on distingue une couronne mortuaire
intitulée "A ma chère maman".
Monsieur François
FAUQUET
Bonneuil,
le 24 août 2001
7,
rue Pasteur
94380
BONNEUIL S/MARNE
Monsieur Emmanuel HAMEL
25, Résidence la Valette
76560 HERICOURT EN CAUX
Monsieur,
Suite à votre lettre 12 août dernier concernant des
recherches généalogiques adressée à mon père, je vous précise les points
suivants que j’ai retrouvé dans des documents en ma possession:
- Votre
parente, Mademoiselle Marie Lucile Alice ANGER a légué ses biens par testament,
dont le Manoir de Lengronne, à Maître Fernand MONJOU demeurant à Versailles.
Aucun indice nous indique le lien entre ces deux
personnes.
- Celle-ci
est décédée le 16 février 1933 à Sancellemoz, commune de Passy (Haute-Savoie).
- C’est
seulement vers 1950 que Maître MONJOU réussit à mettre en place une Société
Civile Immobilière avec comme principale actionnaire l'Abbé Pierre AUBIN, Curé
à Montreuil Sous Bois (Seine Saint Denis) dans le but de créer une colonie de
vacances.
- L’Abbé AUBIN a géré cette colonie
de 1950 à 1976 dans des conditions adaptées pour l’époque. En 1951, il a vendu
des parcelles de terrain ainsi que l'étang en 1971 afin de financer le
fonctionnement de cette institution.
- En 1976 la colonie a cessé
d’exister vu l’âge avancé de l’Abbé AUBIN lui-même contraint d’abandonner la
paroisse de Bonneuil dont il avait à cette époque la charge.
- En
1978, j’ai racheté la propriété sous forme de parts de cette Société Civile où
l’Abbé AUBIN restait sociétaire. J’étais un proche de cet Abbé et il souhaitait
garder un lien avec cette propriété.
- En
1981, l’Abbé est décédé.
- De
1978 à 1983 j’ai tenté de relancer une activité de colonie de vacances ou
autres mais les réglementations sanitaires et de sécurité n’étaient pas
adaptées pour recevoir ce public sans entraîner des frais considérables pour
mettre aux normes ce bâtiment rebutant les organismes et comité d’entreprises
contactés.
- Les
frais d’entretien et de rénovation devenant très importants, j’ai revendu cette
propriété en 1991.
Par ailleurs,
je ne connais pas la teneur des autres biens qui auraient pu être légués par
votre parente, probablement la ferme attenante au manoir.
Espérant avoir répondu à vos questions, je vous prie
d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
F .
FAUQUET
Annexe 2: "Livre destiné à inscrire les dépenses
payée pour les 2 terres appartenant à mes petits-fils, Pierre et Julien
Hamel".
Ecrits tirés d’un petit carnet d'Emile Barbot appartenant en 2001 à Mme
Marie-Louise Hamel.
Le 5 décembre 1911: j’ai accepté devant Monsieur le
Juge de Paix de Vassy, assisté du Conseil de Famille de mes petits enfants,
pour Pierre Emile Hamel né à Bernières-le-Patry le 5 juillet 1900, 2e de Julien
Jules Emile Victor Hamel, né à Bernières-le-Patry le 19 décembre 1903, à être
leur tuteur en remplacement leur mère qui avait perdu son droit de tutrice
légale en se remariant le 24 juillet 1911 à Flers. Etaient au conseil de
Famille Messieurs Jules Olivier Lesmoulins, Docteur Pharmacien Foucault à Lisieux,
Lethessier, pp et maire à Bernières-le-P., Léon Barbot, cult. à Argentan.
Le
29 xbre 1911, j’ai payé à Monsieur Goulhot de Bernières-le-Patry, sous-agent
de l’assurance la Providence, une quittance portant N° 265 pour la Barberie, à dater du 19 9bre 1911 au
19 9bre 1912. |
12 f 10 c |
Le 27 janvier 1912, fourni des pommiers pour Noron,
24 à 3 f 50 l'un. Id pour la Barberie 13,
12 sont bons, un est à ne pas le compter, 12 X soit |
80 f 42 f 122 f |
Le
13 février 1912, payé au Percepteur de Vassy pour Bernières (contributions
de 1912), n° 241 id 514 Rully 102 id 129 Montsecret 231 Clairefougères 60 |
289 f 41 34 f 58 7 f 12 9 f 23 13 f 45 19 f 40
373 f 20 |
Le
2 avril 1912, j’ai payé à l'Etude de Me Picard à Vassy pour frais de la
tutelle et autres: |
37 f 55 |
2
avril 1912 versé à l’étude de Me Picard le semestre dû. 25
mars 1912 rente à Mde Hamel: |
800 f |
Le
23 sept. 1912, à l’étude de Me Picard, payé le semestre à Mde Hamel à échoir
le 29 sept. |
800 f |
Assurances
des bâtiments de Noron, Société Ancienne Mutuelle du Calvados, N° 506 627, date du 1e avril 1907, somme assurée
74200 f, voir au dos. |
|
La
Barberie à la Providence, police 4616, date 19 9bre 1906. |
|
Suite
de l’assurance de Noron, au 1er avril 1912, j’ai refait un avenant à la même
société (ancienne société mutuelle N° de la police 593,912, sommes assurée 46200 f, agent
à Vire M. de Panthou. J’ai payé le dit jour l’assurance: Cette
assurance a été refaite en avenant et j’en suis responsable, le N° est de 593,912 En
1913, payé à Mr de Panthou en 7bre |
32 f 10 32 f 10 |
Le
10 mars 1913, j’ai payé au fils Goulhot de Bernières-le-Patry pour
l’assurance la Providence sur la Barberie due du 19 9bre 1912 police 4616
(du 20 9bre 1912 au 20 9bre 1913). |
12 f 10 c |
Le 20 9bre 1913, payé pour l'assurance la Prévoyance
(police 4616) échue le jour ci-dessus au 20 9bre 1914: |
12 f 10 c |
En 1914, j’ai paié le 21 août l'assurance chez Mr de
Panthou, police 593, 912, soit |
31 f 10 c |
Le
14 avril 1912, j’ai reçu de Mr Paul Rogues, fermier à Noron pour le compte de
mes petits fils Pierre et Julien Hamel, pour le terme de la terre qu’il loue: Pour le terme du 25 mars 1912. |
977 f |
Le 16 mai 1912, reçu à Vire de Victor Lecomte,
fermier à la Barberie en Bernières-le-P., 500 francs pour le terme du 25 mars
dernier de la terre qu’il loue à mes petits fils Pierre et Julien Hamel. |
500 f |
Le
17 novembre 1912, j’ai reçu de Paul Rogues de Bernières-le-Patry en argent et
un bulletin de pour
réparations au pressoir, un morceau de fonte pris chez Letellier Albert à
Tinchebray. |
969 f 50 8 f |
Le 30 xbre 1912, j’ai reçu cinq cents francs de
Victor Lecomte, cult. à Bernières, pour le terme échu le 29 sept 1912 de la
terre de la Barberie. |
500 f |
En 1912, j’ai reçu de fermages les 4 semestre
s'élevant à |
2946 f |
J’ai
payé à Mde Hamel mère sa rente de J’ai
payé pour Pierre J’ai
payé pour Julien assurances
Barberie id
Noron 2 avril 1912 Percepteur
1912 2
avril 1912 à l'étude de Me Picard les frais de tutelle Pommiers
pour les 2 propriétés, 24 à Noron 13
à la Barberie à 3 f 50 à
Noron 5 jours de charpentiers à abattre des sapins à 4 f Il me reviens 376 f 75 pour
1912. |
1600 f 20 506 f 615 f 60 12 f 10 32 f 10 373 f 20 37 f 55 84 f 42 f 20 f
3322 f 75 |
Année
1913 Le 14 mars, j’ai fourni des pommiers est 2 fermiers
18 à 3 f l’un: |
54 f |
A Vassy le 25 mars, payé le Percepteur de Vassy pour
l’année entière de 1913: |
385 f 15 |
id
à l'Etude de Me Picard, notaire à Vassy, j’ai payé la rente à Mde Veuve Hamel |
800 f |
Le 29 septembre 1913, payé la pension de Mde Hamel
à l’étude de Me Picard. |
800 f 2039 f 15 |
1913 4
mai, reçu de M. Paul Rogues, cult. à Noron, 913 f 50 plus une facture de
63,50, le tout formant une somme de 977 f pour le terme échu le 25 mars
dernier. |
977 f |
12
mai à Chênedollé, reçu de Victor Lecomte pour le terme échu le 25 mars
dernier, savoir 440 f 30 c en argent et 2 notes, une de Heude Ernest,
charpentier, pour 23 batons d’échelle et autres travail soit Une
de Albert Letellier à Tinchebray pour ronce et grillages pour entourer le
plant ce qui
complète 500 francs. |
440 f 30 9 f 50 50 f
500 f |
Année 1913, reçu le 19 octobre de Mr Paul Rogues le
terme de la ferme de Noron échu le 29 sept. 1913: |
977 f |
Reçu
le 21 xbre 1913 de M. Victor Lecomte, fermier à la Barberie, pour le terme
échu le 29 sept 1913: en argent en
factures 148 f 45 savoir au
premier travail fait par Heude Ernest charpentier 7,50 fournitures
prise chez Hamel à la gare Viessoix 19,20 payé
à Siquot, maçon, 106,75 sable
charié par Lecomte 3 f curage
du puits 5 f chévrons
et 1 bout de fête 4 f 1 paquet de latte 2, 75 |
351 f 7,50 19,20 106,75 3 f 5 f 4 f 2,75
148 f 20 |
Report
des dépenses payée en 1913, rien que pour 2039 f
15, la rente de Mde Hamel et les frais d’impôt L’assurance pour Noron exigible le 1e avril 1913 |
2039 f 15 30 f 10
2069 f 25 |
plus
pour l’assurance de la Barberie du 20 9bre 1913 au 20 9bre 1914 |
12 f 10 |
oublié
1 note de Louis Thomas, couvreur en ardoises à Tinchebray réparations à la couverture de la maison de Noron. |
670 |
En
1914, fourni
des pommiers, 10 à Lecomte à 3 f 25 le 16 mars à Chênedollé: 12
à Rogues le 17 mars à 3 f 25: le
14 mars 1914 à Vassy, payé la pension à Mde Hamel chez Me Picard: le
29 mars chez le Percepteur de Vassy, payé les contributions pour l'année
1914: |
32 f 39 f 800 f 374 f 60 |
21 août 1914, payé l’assurance chez M. de Panthou
pour les bâtiments de Noron, N°
de la police 593912 année 1914 (1er avril au 31 mars 1915), à Vire. |
|
Le
7 octobre 1914 à Vassy, à l’étude de Me Picard, payé la pension à Mde Hamel,
terme échu le 29 sept 1914, huit cent francs: |
800 f |
Le
20 9bre 1914, payé l’assurance de la Barberie du 20 9bre 1914 au 19 9bre
1915, la Providence police N°
4616, représentant M. Gesbron, cour du Cotin à Vire. |
|
Le
6 xbre 1914, j’ai reçu à Chênedollé de Victor Lecomte, fermier à la Barberie
en Bernières-le-Patry, 475 francs, plus 2 factures se montant à 25 f 05
qu’il a payée pour réparrations faite à la ferme. Je lui redois les 25 f.,
lui ne devait que 450 francs. Pour les 25 francs, je les ai remis le 29 août
1915. |
475 f |
Le
1er oct. 1914, payée la pension de l’Immaculée Conception à Flers, la
rentrée des 2 frères: Achat
divers: Le 7 janvier 1915, payé à Flers le trimestre: |
321 f 60 f 498 f 75 879 f 75 |
En
1915, reçu le 25 avril 1915 de Mr Rogues de Noron pour le terme échu le 25
mars 1915, savoir 2 notes de dépenses: achat d’une chaîne à puits: et
réparations de barière: Total: Plus
952 f 60 en espèces, soit: |
15 f 15 9 f 75 24 f 90 977 f 50 |
Le
23 avril 1915, payé pour le trimestre à la pension de Flers: le
15 juillet, frais fait depuis le 23 avril: |
472 f 20 98 f 50 |
Le 25 mars 1915, payé à l'étude de Me Picard à
Vassy, le terme dû à ce jour à Mde Hamel: |
800 f 30 |
J’ai fourni le 13 mars 1915 à Mde Victor Lecomte 4
pommiers pour la terre de la Barberie, soit: |
12 f |
1e
juin, reçu à Chênedollé des mains de Mdelle Lethessier les 2 clefs de la
retenue de Noron. |
|
Le
15 juin 1915 à Flers, acheté à Pierre 1 costume: Divers
articles pour les deux: |
30 f 30 id |
Le
23 juillet 1915, payé l’assurance de Noron, police 593,912, ancienne société
mutuelle (représentant à Vire M. J. de Panthou), exigible du 1e avril 1915,
somme payée: |
31 f 10 |
Le 29 août 1915, reçu 500 francs de Madame Victor
Lecomte, cult. à la Barberie, 500 francs pour le terme du 25 mars 1915: |
500 f |
5
sept. 1915, reçu 977 francs 50 c de Rogues Paul cult. à Noron, pour le terme
à échoir le 29 septembre prochain de la terre de Noron. |
977 f 50 |
Le
1er octobre 1915, payé à Flers au séminaire pour le trimestre à Julien
(rentrée): Faux frais: |
180 f 15 f 195 f |
Le
27 avril 1915, j’ai pris posession des 2 pièces de Noron, j’ai respecté le pré,
Rogues l’a fauché et a eu le foin. J’ai fait paître le regain du pré, et
j’ai enlevé les vaches mise le 27 avril le 9 octobre, je compte la valeur à
250 francs. |
|
Oublié
que le 5 mai, j’ai payé au Percepteur de Vassy 330 f 20 pour les contributions
de Noron et de la Barberie, et le 21 mai au Percepteur de Vire pour renvois au
Percepteur de Tinchebray 24 fr 95, contributions de la Barberie (sis sur
Clairefougères et Montsecret). |
330 f 20 24 f 95 |
Le
9 décembre 1915, j’ai pris pour 120 f. des bons de la défense nationale (5
bons de 20 f. l’un, c'est à Pierre et à Julien). |
|
20
xbre 1915, reçu à Chênedollé de M. Victor Lecomte de la Barberie 500 f. pour
le terme de la Barberie, échu le 29 sept. 1915. |
500 f |
14
mai 1916, reçu de M. Paul Rogues, fermier à Noron, 1er 977 f pour le terme
échu le 25 mars dernier. Cette somme se composait de 2 factures pour
réparations se montant à: en
argent: Total: Plus
175 francs pour l’herbe que je lui ai vendue sur la partie réservée
autrefois. |
15 f 25 962 f
977 f 25 |
En
1916, j’ai payé le 10 janvier 1916 à l’Immaculée Conception pour Julien
Hamel: Frais d’achat le même jour en ville pour Julien: |
292 f 80 20 f |
Le 12 janvier 1916, j’ai payé l’assurance de la ferme
de la Barberie à Bernières, exigible du 20 9bre 1915, la Providence, police
N° 4616, directeur particulier André Gesbron,
cour du Cotin à Vire: |
12 f 10 c |
Le
17 janvier 1916, j’ai payé l’assurance du mobilier à Mde Vve Hamel, 19 f 05 pour
le 20 9bre 1915 au 20 9bre 1916, police 4617. J’en ai été remboursé par celui qui a le mobilier
le 29 février 1916 à Vassy: |
19 f 05 19 f 05 |
6
avril 1916, payé à la perception de Vassy les impôts dû par Noron et la
Barberie, situé à Bernières, Rully, Clairefougères et Montsecret, année
1916, trois cents cinquante trois francs et 15 centimes: |
353 f 15 c |
Le
29 février 1916, à l’Etude de Me Picard, notaire
à Vassy, j’ai versé à la succession de Md
Vve Hamel pour mes petits-fils 3500 francs qui étaient dû
par feu Julien Hamel et son épouse comme loyers de la terre de
Noron, c’était 7000 f. qu’ils devaient, en
partageant ils ne devaient que 3500 f. |
3500 f |
id.
le même jour, j’ai reçu 800 f. de Lesmoulins, que Madame Hamel l’obligeait à
remettre à ses petits-fils, vu qu’elle donnait tout son mobilier à sa fille
(plus son vin et son eau-de-vie). |
800 f |
3ème,
j’ai reçu 550 f. de Lesmoulins, car il devait 1100 francs à sa belle-mère
Mde Hamel. |
550 f |
29
février 1916, j’ai payé au Greffe de la justice de paix trente quatre francs
60 centimes pour les frais du Conseil de Famille. Id,
15 francs à Me Bouvet, ex-notaire gérant l’Etude à Me Labadie de Vire pour
être venu au conseil de Famille. Id
à l’Etude de Me Bignon par le ministère de Me Bouvet. |
34 f 60 15 f |
Le
8 (ou 18?) mai 1916, payé à Flers à
la pension à Julien (au séminaire) son 3ème trimestre: rentrée frais: |
350 f 5 f
355 f |
Le
10 mai, id. j’ai payé à l’Etude du greffe de paix à Vassy les frais de
tutelle dû pour une réunion du conseil de Famille, acceptation de l’héritage
de Madame Hamel le 29 mars dernier, 34 francs 70 c. Je dois les frais à
l'Etude de Me Picard à Vassy et de Me Labadie, notaire à Vire. |
34 f 70 |
Le
14 mai 1916, j’ai reçu de Monsieur Paul Rogues de Bernières-le-Patry pour le
terme échu le 25 mars 1916. Cette somme se compose de 15 f. 25 par facture
acquittée pour réparation à la ferme, 2e de 962 francs en espèces: Total: |
15 f 25 962 f
977 |
id,
du même, reçu pour l’herbe que je lui ai vendue
à faire pâturer jusqu’à la St-Michel mil neuf
cents seize de l’ancienne partie réservée, savoir: Reste
autant à recevoir pour le 29 septembre prochain. |
175 f |
Le
25 juin 1916, reçu de Madame Victor Lecomte de Bernières, savoir un mémoire de
46 francs fait par Edmond Cailly, charpentier à Bernières, a fourni une
barrière et la places sur le champ dit Lecomte, et 454 francs en argent pour
le terme échu le 25 mars dernier de la terre de la Barberie. |
46 f 454 f |
Le
1e juin 1916 à Vire, acheté pour Pierre 1 veston et 1 gilet chez le
successeur de Lebrun, tailleur, fait sur mesure, payé 60 francs, c'était le
complet. Chez
Pihan, chapellier, 2 chapeaux: Chez Pigeon, cordonnier, 1 paire de souliers: |
60 f 4 f 50 25 f 50 |
Le
13 juillet 1916 à Flers, acheté aux Abeilles pour Pierre et Julien des
habillements pour soixante francs 30 c. |
60 f 30 |
Le
20 avril 1916, j’ai payé à la pension de Flers pour la rentrée à Julien (3e
trimestre): Achats divers: |
280 f 35 35 f |
13 juillet, Julien sortait de pension, payé à
l’établissement soixante trois francs: |
63 f |
Le 2 octobre 1916, payé la rentrée à Julien: |
210 f |
Achat de divers affaires: |
40 f |
Le
29 octobre mil neuf cents seize, reçu de Monsieur Rogues, fermier à Noron,
savoir neuf cents soixante un francs, plus une note de réparations de 17
francs pour le terme échu le 29 sept. dernier de la ferme. 2eme
cent soixante quinze francs pour l’herbe dépouillée jusqu’au 29 sept 1916 de
la partie réservée par Mde Hamel. |
961 f 17 f 175 f |
Le
11 9bre 1916, payé à M. de Panthou, agent à Vire de l’ancienne société de
l’assurances mutuelles du Calvados, la police n° 593,912 pour Pierre et Julien Hamel,
Bernières-le-Patry, Noron, 31 f. 10 du 1 avril 1916. |
31 f 10 |
Le 20 xbre 1916, payé l’assurance à la Cie la
Providence, police N° 4616, pour les
bâtiments de la Barberie, 12 f. 10, échu du 10 9bre 1916. |
12 f 10 |
Le 7 janvier 1917, reçu de Madame Victor Lecomte,
fermière à la Barberie, 497 francs pour le terme de la St Michel 1916, Madame
Lecomte a acheté une serure et la placée à l’écurie, coût 2 f., un crochet
pour le sceau du puit, payé 1 f., soit 500 francs pour le terme échu le 29
sept. 1916. |
500 f |
Le
1e juillet 1917, reçu 495 francs de Madame Lecomte (ci-dessus), plus une note
de 5 francs pour achat et placement d’une serrure à la maison de la Barberie,
cette somme acquitte le terme du 25 mars mil neuf cents dix sept. |
495 f 5 f |
Le
11 janvier 1917, payé à Flers la rentrée à Julien Hamel 326 francs: Faux frais et achats 25 francs: |
326 f 25 f |
Acheté pour Pierre Hamel à Flers 2 pantalons et 1 vareuse,
payé aux Abeilles: |
60 f 70 |
J’avais payé pour Pierre à Vire le 29 Xbre 1916 chez
Pommier, cordonnier, 1 paire de souliers 29 francs: |
29 f |
Payé au Percepteur de Vassy le 23 mars 1917, les impôts
pour 1917 de Noron et de la Barberie 357 francs: |
357 f |
Le 9 avril 1917, reçu de Monsieur Rogues Paul, cult
à Noron, 1152 f. 50 pour le terme échu le 29 mars 1917. |
1152 f 50 |
Le 16 Xbre 1917, reçu de Mr Paul Rogues 1152 f. 50 c
pour prix du terme échu le 29 sept. 1917 de la ferme de Noron. |
1152 f 50 |
Le
20 avril 1917, j’ai payé à l'Etude de Me Picard pour les frais de la
succession de la grande mère Hamel 39 francs 50 c réparti moitié dans les
frais de la suc.: droits
de mutation payé à l’enregistrement: moitié
des frais de notoriété: id des certificats de propriété: |
2 f 35 25 f 15 7 f 05 4 f 95 39 f 50 |
id,
reçu le même jour 41 f. 50 à la même Etude pour un titre de rente à 3p%
(Etat français N° 0915,
88 C, section 5 de 36 francs). Ce titre est resté à l’Etude Picard, notaire
à Vassy: appartiens à Md Jules Olivier et à Pierre et Julien Hamel, de
l’héritage de la grand-mère Hamel. |
41 f 50 |
Le
26 avril 1917, payé à Flers au séminaire pour la rentrée à Julien: faux frais: |
371 f 25 5 f |
Le 1e mai 1917, j’ai conduit à Flers 2 tonneaux de
cidre pris à St-Georges-des-Groseilliers chez M. M. Letortu Frères
distillateurs pour Pierre et Julien, reçu 300 f., je leur compte 20 f de
frais, c’est donc 280 f que j’ai pour eux. |
280 f |
Le
3 mai 1917, j’ai conduit à St-Georges-des-Groseilliers près Flers chez M. M.
Letortu Frères 250 litres d’eau-de-vie pesant 57 6/10, vendue 3 f 50 le litre,
j’ai reçu 875 f. Id,
440 litres de cidre 52 f., le tous appartenant à Pierre et à Julien Hamel,
c’est donc 927 francs reçu pour eux. Je ne leur compte pas de frais. |
875 f 52 f 927 f |
Le 17 juillet 1917, sortie de Julien, année 1916
et 1917, payé 100 f à la pension 100 f
extra ect (ou
extraite, extracte, extra cte?).
Le 31 juillet 1917, payé l’assurance de la
propriété de Noron à M. de Panthou (ancienne mutuelle du Calvados, 27 rue Guilbert,
Caen), police 593.12, prime exigible le 1e avril 1917, fait à Vassy le 31
juillet, id |
31 f 10 |
8 août livré à Mde Sentier 62 litres eau-de-vie,
prix à Noron à 7 f 25 c le double litre, soit 224 f., touché net 222 francs: |
222 f |
1917, suite N° 52, soit |
|
Réparations
commencée le 10 septembre par Pierre et Prosper Perrette, charpentier à
Presles, 3 journées comptée sur les lieux, à Noron et 2 journées pour achats et
démontage d’un hangar acheté à la vente d'un charron
le 6 septembre à Martilly par le ministère de Mr Larsonneur, huissier à
Campeaux. Achats
du hangar 901 francs: Frais
du charpentier 25 francs: de
ce hangar et il reste quelque débris à la maison, mais j’ai fourni une orme
pour faire la charpente, et il a été débité par le charpentier à la maison. 4
journées d’ouvriers soit 20 francs: En
plus, acheté de la tole ondulées à Vire, maison Aubert et fournitures, soit
357 francs: Tout
cela est à recouvrir l’écurie de la ferme de Noron. |
901 f 25 f 20 f 357 f |
Le 26 septembre 1917, j’ai reporté des visses que le
charpentier avait fait prendre en trop, la maison Aubert m’a remis 16 francs
25 c: |
16 f 25 c |
Le 20 9bre 1917, payé l’assurances de la Barberie
pour l’année à expiré le 20 9bre 1918, la
Providence, police N° 4616, soit: |
12 f 10 c |
Le 23 décembre 1917, reçu à Chênedollé cinq cents francs
de Monsieur Victor Lecomte, fermier à la Barberie en Bernières-le-Patry pour
solde du terme de la terre de la Barberie, du 29 septembre mil neuf cents dix
sept. |
500 f |
Le
29 mars 1918, reçu de Mr Paul Rogues, cult. à Bernières-le-Patry: pour
le terme échu le 25 mars 1918 de la terre de Noron, moins 25 f qu’il a payé
au sieur Deslandes, charpentier, réparations et fournitures de clou. |
1152 f 50 c |
Le 5 avril 1918, payé au Percepteur de Vassy les impôts
de Noron et de la Barberie pour Pierre et Julien, année entière 1918 = 346
francs 61 c. |
346 f 61 c |
Reçu de Monsieur Lecomte Victor, cult. à la Barberie
en Bernières-le-Patry, cinq cents francs pour le terme échu le 25 mars 1918 de
la Barberie, ce 29 mars 1918. |
500 f |
Reçu
le 13 août 1918 en l’Etude de Me Picard, Notaire à Vassy, 27 francs, intérêts
de 18 mois touché par lui, venant d'un titre de rente à 3p%, Etat Français, N° 0945,886 de l’héritage de Mde Veuve Pierre Hamel,
restée indivis avec les époux Jules Olivier. |
27 f |
15 juillet: payé l’assurance à l'ancienne société
mutuelle, police 593,912, exigible le 1e avril 1918, versé: |
31 f 10 |
Le
29 septembre 1918, reçu de Victor Lecomte, fermier à la Barberie, cinq cents
francs pour le terme échu ce jour de la terre qu’il loue de mes petits-fils
au dit lieu la Barberie. Sur
cette somme de 500 francs, j’ai remis 20 francs à Lecomte pour la réparation
de la chaîne du puits et autres, il avait payé 35 f. La
famille Goudier doivent payer les 15 francs restant
dû à Lecomte. |
500 f |
29
sept. 1918, promis verbalement au dit Lecomte un bail de sept ans pour la dite
propriété au même prix, à commencer du 29 sept. mil neuf cents dix neuf,
pour expirer en 1926 St-Michel. |
|
Le
27 octobre 1918, reçu de Monsieur Paul Rogues pour le terme échu le 29 sept.
1918, soit 1152 f 50 c, moins 7 f 50 employé en achat de clous par M. Rogues
pour réparer les barières de la ferme. |
1152 f 50 c |
Payé l’assurance la Providence, prime due 18 9bre
1918: |
12 f 50 |
En décembre 1918, Julien a eu la grippe, il a été
soigné par le Docteur Bernard, domicilié rue des Jardins à Vire. Je lui ait payé 2 visites à domicile 40 francs le 6 janvier
1919, et j’avais fait prendre chez le pharmacien Veber à Vire une fois 14
francs, la 2 id 11 id, soit 25 francs. |
40 f 25 f |
1919,
le 20 février, versé 588 francs argent ariéré. (le 5 mars 1919) remis les 588 francs ci-dessus
pour être placé à l’état à Pierre et à Julien, soit 294 f à chacun. |
588 f |
Le 24 mars 1919, reçu à Chênedollé de Monsieur Paul
Rogues, cult. à Bernières-le-Patry 1152 f 50 c pour le terme à échoir demain
25 mars 1919, de la terre à mes petits-fils située à Noron en
Bernières-le-Patry. |
1152 f 50 |
24
mars 1919, fourni pour Noron 5 pommiers à 5 f. l’un, c’est 25 francs. Il y a 3 semaines, j'en ai donné 4 à Lecomte, 1
très ordinaire 2 f., trois à 5 f, soit 17 f. |
25 f |
22
avril 1919. Payé les contributions pour l’année 1919 à Pierre à Julien, Pour
Bernières et Rully: id
pour Clairefougères: id
id Montsecret: contributions
dû à Tinchebray: contributions
due à Vassy: Total: |
299 f 01 15 f 04 10 f 97 26 f 01 299 f 01 325 f 02 |
Reçu cinq cents francs de Monsieur Victor Lecomte, fermier
à la Barberie en Bernières-le-Patry pour le terme échu le 25 mars dernier de
la terre qu’il loue pour mes petits fils à Bernières. Chênedollé, le 27
avril 1919. |
500 f |
Payé l’assurances pour Noron chez Mr de Panthou à
Vire, échéance 1e avril 1919, soit: |
32 f 60 |
Le 28 octobre 1919, reçu onze cents cinquante deux
francs de Mr Rogues pour le terme échu le 29 sept. 1919. |
1152 f |
Le
26 octobre 1919, j’ai payé à Deslandes, charpentier à Noron, le reliage de 6
tonneaux appartenant à Pierre et à Julien, plus la réparation du pressoir,
savoir travail: 2e,
4 douzaine de cercle à 20 f: 2
planches pour la moie (mou, moée?): total: |
59 f 80 f 30 f 169 f |
26
octobre 1919, payé au maçon de Bernières pour la réparation du puits près la
maison de Noron 16 francs, plus
2 sacs de chaux acheté à Vire chez Mde Mallet 22 f les deux: total: |
16 f 22 f 38 f |
Le
2 octobre 1919, j’ai racheté de Biot Alexandre, cult à Noron en
Bernières-le-Patry un petit champ en herbe joutant la propriété à Pierre et
à Julien à Noron, à la vente faite par Me Fixois, notaire à Vassy, de la
propriété de Mr Legot, mde de alcol à Flers. Ce champ est compté à 60 ares
ou environ, il est à prendre le 25 mars prochain et la jouissance est au 25
Xbre 1919: j’ai payé à Me Fixois 325 francs pour l'enregistrement le jour de
l’achat. A
Noël, je paierait l'achat de 2500 francs. Ce champ
est au mis au nom de Pierre et Julien Hamel. Si
à leur majorité il n’en veule pas, je le garderait pour mon compte. |
325 f |
Le
28 avril 1920, j’ai payé à l'étude de Me Fixois la somme due par l'achat. Total
soit: Me
Fixois n’a pas pu nous faire payer faute de papier pas en règles. Le
titre principal a été remis à Mr Deslandes, charpentier et propriétaire au
lieu dit Noron à Bernières-le-Patry, principal acquéreur à cette vente. |
2500 f 42 f 90 325 f
2867 f 90 |
9
9bre 1919, reçu de M. Lecomte Victor à la Barberie: deux
notes, 1e une pour une porte faite au grenier où il y a une serrure de bois
fournie par moi, pose
de la porte et travail au pressoir, en tous: sans
le morceau de bois de 15 francs, les 45 francs 50 sont payé par moi, Lecomte
a payé 500 francs pour le terme St Michel 1919. |
5 f 15 f 45 f 50 |
Fin
de 1919, payé l’assurance de Noron à Jeansonny de Bernières le Patry: la
Providence, N° de
la police 4616, direction de Vire M. Gesbron, cour du Cotin, prime échue le
20 9bre 1919 pour la Barberie en Bernières-le-Patry. |
12 f 50 |
1920, le 19 février, fourni à Lecomte, fermier à la
Barberie, 4 pommiers à planter à la Barberie à 6 f l'un: |
24 f |
Le 11 mars id fourni 7 pommiers à Rogues Paul pour
la ferme de Noron à 6 francs, soit: |
42 f |
11
mars 1920, reçu 1200 francs de Mr Rogues de Noron pour le terme du 25 mars 1920
de la propriété de Noron. |
1200 f |
2
mai 1920, reçu 500 francs de Lecomte de la Barberie pour le terme du 25 mars
dernier de la ferme qu’il tiens pour Pierre et Julien. Le terme de St Michel
1919 avait été payé le 9 9bre 1919. |
500 f |
Le
3 octobre 1920, M. Lecomte, fermier à la Barberie, a payé cinq cents francs
pour le terme de la St Michel 1920. |
500 f |
Reçu le 28 9bre 1920 de Mr Rogues de Noron douze
cents francs pour le terme échu le 29 sept. 1920 de la ferme de Noron. |
1200 f |
Le 5 mai 1921, reçu de Victor Lecomte de la Barberie
cinq cents francs pour le terme échu le 25 mars mil neuf cents vingt-et-un. |
500 f |
Le
13 9bre 1921, Leconte Victor, fermier à la Barberie, reçu le terme du 29 septembre
1921 de la manière suivante: 1e,
quinze francs pour la réparation du pont de Fréval, 2e,
pour la réparation du pressoir soixante six francs 50 centimes, et
en argent 418 francs 50 centimes. |
500 f |
Le
3 août 1920, j’ai payé à Vassy l’assurance, police N°
593,912, de l’ancienne société de l’assurances mutuelles, direction Caen, rue
Guilbert 27 à Caen, échue du 1e avril 1920, à M. Jourdan, agent à
Condé-sur-Noireau: Agent Jourdan. |
32 f 60 c |
31
août 1920, payé à Vassy, au Percepteur 485 f pour l’année 1920 des impôts à
Pierre et à Julien. (En
1919, j’avais payé le 22 avril, c’est 160 f 75 en plus). |
485 f |
Fourni en 1921 en février 2 pommiers pour la
Barberie, soit 15 francs les deux. |
15 f |
Le 5 mars 1921, fourni pour Noron 3 pommiers à 7 f.
50 l’un, soit: |
22 f 50 |
Payé le 16 février 1921 l’assurance la Providence
pour l’année à dater du 20 9bre 1920 au 20 9bre 1921 au gérant de
Bernières-le-Patry 13 francs 35 c: |
13 f 35 |
Le
5 mars 1921, M. Rogues m’a versé venant chercher 3 pommiers pour la ferme à
Pierre et à Julien douze cents francs à échoir sur le terme du 25 mars prochain,
la dessus j’ai remboursé à Mr Rogues 63 f. pour achat d’un mètre de sable,
cinq francs, ce sable a été employé à réparer les puits, 2e, 54 paquets de latte à 10 f l’un et le clou,
soit en tout 63 f à diminuer sur 1200 francs, reste reçu onze cents trente
sept francs. |
1200 f |
Le 15 juillet 1921, versé à Me Baillemont, huissier
à Vassy, pour avoir fait un constat sur la ferme de Noron, louée aux époux
Rogues, rapport que les couvertures en chaumes étaient dans un état déplorable,
la somme de 108 francs 25 c: |
108 f 25 c |
Le 16 août 1921, payé à la perception de Vassy les impots dû pour Noron et la Barberie cette année 1921,
soit: |
578 f 55 c |
Le
cinq octobre 1921, payé à Mr Jeansonnie, agent de l’assurance la Providence: pour
la surélévation de l'assurance mise du 19 août 1921. |
11 f 45 c |
Le 19 octobre 1921 à Chênedollé, j’ai reçu le terme
du 29 septembre mil neuf cents vingt et un de la ferme de Noron, douze cents
francs, louée à Mr Rogues. Sur le reçu que je lui ait
donné, j’ai mis par inatention le 19 sept. |
1200 f |
Le
6 décembre 1921, j’ai payé à
Chênedollé à Auguste Laberthe, maçon
à Bernières-le-Patry, une note de 142 francs 50 c pour
des journées faite en février 1921 à la maison de
Noron et aux puits. |
142 f 50 c |
Le 19 Xbre 1921, payé la police N° 4616 du 19 9bre 1921 au 20 novembre 1922: |
38 f 40 c |
Ces derniers mots ont été écrits par Pierre
Hamel:
Le
22 août 1922, j’ai payé à Vassy au percepteur
les impôts dûs en l’an 1922 à Vassy, soit: argent
que mon grand-père m’a avancé. P. S.: les titres et le reçu de l’assurance est
dans notre boite, elle est à Julien ainsi qu’à moi. |
613 f 05 |
Réunions des descendants d’Emile Barbot et Lucile Anger:
En 1999 ont
été fêtés à la Salle des Fêtes de Saint-Germain-de-Tallevende les 80 ans de Renée
et les 60 ans de Marie-Thérèse. Il a alors été convenu de se réunir tous les
ans.
2000 Salle des Fêtes de
Saint-Germain-de-Tallevende, organisée par les enfants de M. et Mme Victor
Leconte.
2001 Salle des Fêtes de Lion-sur-Mer, M. et Mme
Jean-Marie Barbey.
2002 Salle des Fêtes de Mosles, M. et Mme
Jacques Lemaître et Georges Tronçon.
2003 M. et Mme Bernard Champion, Sourdeval.
2004 Famille Leconte, Burcy.
2005 M. et Mme Gaëtan Hamel, à
Bernières-le-Patry.